
Lors de la réception de l’Olympique Lyonnais au Stade Saint-Symphorien dimanche 31 août dernier, deux pétards détonants avaient été allumés en Tribune Ouest Basse, causant la blessure légère d’un spectateur qui n’avait pas souhaité se faire hospitaliser.
En raison de ces faits, la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel, qui avait depuis lors placé le dossier en instruction, a condamné jeudi soir le FC Metz à la fermeture de la Tribune Ouest du Stade Saint-Symphorien pour un match, avec sursis.
Le FC Metz comprend parfaitement que l’utilisation d’engins pyrotechniques soit sanctionnée par les instances fédérales, condamne fermement leur utilisation et rappelle qu’il porte plainte à chaque fois qu’une personne allumant ce type d’engins peut être identifiée grâce à son système de vidéosurveillance.
Néanmoins, le FC Metz estime que le fait de condamner l’ensemble de la Tribune Ouest pour des faits commis exclusivement par des supporters situés en Tribune Ouest Basse ne correspond pas à la réalité des faits. La Tribune Ouest est en effet constituée de trois secteurs parfaitement distincts, répondant à des catégories tarifaires différentes et complètement indépendants : la Tribune Ouest Basse, la Tribune Ouest Médiane et la Tribune Ouest Haute.
Or, les faits constitutifs de la condamnation présente et, au-delà, constitutifs de la prononciation répétée d’amendes à l’encontre du club pour usage d’engins pyrotechniques, sont exclusivement et strictement le fait de supporters de la Tribune Ouest Basse.
La condamnation par la Commission de Discipline de la Ligue de Football Professionnel de l’ensemble des près de 9000 supporters de la Tribune Ouest apparaît donc inappropriée et disproportionnée par rapport à l’objectif recherché de lutte contre l’utilisation d’engins pyrotechniques à l’occasion des rencontres de football.
En conséquence, le FC Metz s’apprête à faire appel de cette décision afin d'obtenir la limitation de la fermeture prononcée au seul secteur concerné par les faits.