
Julien Cardy : « De mieux en mieux ! Je poursuis un programme adapté depuis plus de deux semaines. Je commence à voir le bout du tunnel. Au niveau de la course, j’ai de bonnes sensations. Je pense que désormais, ça ne peut aller qu’en s’améliorant. »
Et moralement ?
J.C. : « J’ai plutôt bien vécu ma blessure même s’il y a eu des hauts et des bas. Là, tout va bien. Par rapport aux difficultés rencontrées par l’équipe, je les partage car je suis totalement intégré dans le groupe. Je souffre de la même frustration que mes coéquipiers. C’est une situation très difficile mais pour en avoir discuté avec la plupart des joueurs, personne ne rechigne et n’est décidé à lâcher. »
On vous a vu dans l’avion pour les déplacements à Toulouse et Marseille. Pourquoi ?
J.C. : « C’était une volonté personnelle que d’être avec eux. A Toulouse, je voulais aussi revoir des personnes que je connaissais depuis mon passage au ‘Téfécé’ bien sûr. Mais c’était avant tout pour pouvoir faire partie du groupe et soutenir les joueurs. Je me suis rendu également à Marseille. Personne ne me l’a demandé, c’est moi qui ait souhaité y aller pour partager ces moments d’avant match que je n’avais pas pu vivre jusqu’à maintenant. »
Avez-vous fixé une date pour votre retour ?
J.C. : « Une date, pas spécialement. J’ai l’intention d’être apte à m’entraîner sans retenue avec le groupe dès la reprise. Si cela ne change pas, ce sera le 30 décembre. Après, en fonction de mon évolution et de mon état physique, j’espère pouvoir être présent pour le premier match de Coupe de France le 5 janvier prochain. »
Comment vivez-vous le mauvais début de championnat du FC Metz ?
J.C. : « Je le vis mal comme les autres joueurs. Pour être régulièrement à leurs côtés et voir comment cela se passe dans les vestiaires, je peux vous dire que tous les joueurs s’arrachent le matin, essaient de faire le maximum pour combler les lacunes qu’on peut voir le week end. Au niveau de l’état d’esprit, il n’y a aucune remarque à faire. Malheureusement, il y a toujours ce petit manque d’efficacité, de chance. J’ose espérer que la roue tournera, que ce brin de réussite sera avec nous dans les mois à venir. »
Le maintien est-il encore envisageable ?
J.C. : « Bien sûr, il l’est mathématiquement. Nous pouvons encore prendre ces quarante points. Après, c’est sûr, ce qui peut nous inquiéter, c’est le nombre de victoires que nous comptons depuis le début de la saison. Si on se base la dessus, on peut se dire que c’est plutôt compromis. Mais désormais, avec la victoire à trois points, cela peut vite se reserrer, en haut comme en bas du classement. Tout peut aller très vite. Une série de bons résultats peut inverser la tendance. C’est ce que nous devrons réussir. »