Encore une fois, les joueurs mosellans sont rentrés
au vestiaire avec un sentiment mitigé. La sensation d’avoir fait
un bon match, la satisfaction d’avoir su répondre à l’éclair
initial lancé par Isabey et la désagréable impression de
ne pas avancer. Et la situation est encore plus cruelle. Sans perdre ses matches,
Metz perd du terrain au classement de son mini championnat pour le maintien.
Strasbourg, qui a enfin acquis sa première victoire de la saison, le
dépasse à la faveur d’une différence de buts supérieure.
Et pourtant, depuis cinq rencontres, les hommes de Muller montrent qu’ils
méritent mieux qu’une sinistre position de lanterne rouge.
Au cours de la semaine, le technicien messin avait fait part de son regret de
voir sa formation mal gérer les moments clé d’un match,
prenant pour exemple les buts toulousains, tous deux encaissés en
fin de période. Cette fois, Isabey a profité dès les premiers
instants d’un flottement compréhensible au sein de la juvénile
défense alignée par le club lorrain. Béria déclarant
forfait après un ultime essai lors de l’échauffement, le
jeune Bong s’était vu confier le côté gauche tandis
que Borbiconi prenait le droit, laissant sa place dans l’axe à
Bassong. C’est donc à la troisième minute que Sochaux ouvrait
la marque par son milieu de terrain, d’une volée limpide et imparable
(1-0, 3°). Metz était mal embarqué. Et pourtant, le onze mosellan
avait une réaction immédiate. Obraniak débordait côté
gauche, son centre en retrait parvenait au Sud-Coréen Ahn qui égalisait
d’une jolie talonnade reflex (1-1, 10°).
Contrairement à ce que les chiffres pouvaient laisser supposer, les visiteurs
n’avaient pas que leur bonne volonté à opposer aux assauts
doubistes, trop souvent individuels. A ce petit jeu, Jeremy Menez était
le plus dangereux. Le jeune sochalien s’échappait sur son aile
mais trouvait Wimbée sur sa route (35°). Metz, de son côté,
avait été dangereux sur un coup-franc fuyant de son capitaine,
qu’Ahn avait failli reprendre (30°). Meghni aurait pu trouver la faille
sur une action similaire. Mais la parité survivait jusqu’à
la pause.
Lors du second acte, celle-ci fût davantage mise en danger. Hervé
Tum, côté messin, avait la plus belle opportunité de marquer
mais il buttait sur Martinovic (52°). Décisif, sur ce coup-là,
le suppléant de Richert. Son homologue du soir Gregory Wimbée
n’était pas moins en forme. Pour commencer, il priva Dagano d’un
but offert par un nouveau débordement de Menez (49°). Puis, il dut
se détendre pour sortir les frappes lointaines de Meghni (53°), Menez
(65°) et encore Dagano (71°). Le fait que les Locaux s’en soient
remis régulièrement à ce type de tentatives démontre
leur difficulté à faire la différence collectivement. Toutefois,
les dernières minutes de la partie se déroulèrent sous
leur domination. Isabey, d’un ballon piqué, aurait pu enlever la
décision. Quant à Jeremy Menez, il manqua l’immanquable
durant les arrêts de jeu. Une occasion en or pour lui de donner une nouvelle
victoire in-extremis à ses couleurs. Tant mieux pour Metz. Cette fois, les Grenats n’ont pas perdu
de points dans le temps additionnel…
au vestiaire avec un sentiment mitigé. La sensation d’avoir fait
un bon match, la satisfaction d’avoir su répondre à l’éclair
initial lancé par Isabey et la désagréable impression de
ne pas avancer. Et la situation est encore plus cruelle. Sans perdre ses matches,
Metz perd du terrain au classement de son mini championnat pour le maintien.
Strasbourg, qui a enfin acquis sa première victoire de la saison, le
dépasse à la faveur d’une différence de buts supérieure.
Et pourtant, depuis cinq rencontres, les hommes de Muller montrent qu’ils
méritent mieux qu’une sinistre position de lanterne rouge.
Au cours de la semaine, le technicien messin avait fait part de son regret de
voir sa formation mal gérer les moments clé d’un match,
prenant pour exemple les buts toulousains, tous deux encaissés en
fin de période. Cette fois, Isabey a profité dès les premiers
instants d’un flottement compréhensible au sein de la juvénile
défense alignée par le club lorrain. Béria déclarant
forfait après un ultime essai lors de l’échauffement, le
jeune Bong s’était vu confier le côté gauche tandis
que Borbiconi prenait le droit, laissant sa place dans l’axe à
Bassong. C’est donc à la troisième minute que Sochaux ouvrait
la marque par son milieu de terrain, d’une volée limpide et imparable
(1-0, 3°). Metz était mal embarqué. Et pourtant, le onze mosellan
avait une réaction immédiate. Obraniak débordait côté
gauche, son centre en retrait parvenait au Sud-Coréen Ahn qui égalisait
d’une jolie talonnade reflex (1-1, 10°).
Contrairement à ce que les chiffres pouvaient laisser supposer, les visiteurs
n’avaient pas que leur bonne volonté à opposer aux assauts
doubistes, trop souvent individuels. A ce petit jeu, Jeremy Menez était
le plus dangereux. Le jeune sochalien s’échappait sur son aile
mais trouvait Wimbée sur sa route (35°). Metz, de son côté,
avait été dangereux sur un coup-franc fuyant de son capitaine,
qu’Ahn avait failli reprendre (30°). Meghni aurait pu trouver la faille
sur une action similaire. Mais la parité survivait jusqu’à
la pause.
Lors du second acte, celle-ci fût davantage mise en danger. Hervé
Tum, côté messin, avait la plus belle opportunité de marquer
mais il buttait sur Martinovic (52°). Décisif, sur ce coup-là,
le suppléant de Richert. Son homologue du soir Gregory Wimbée
n’était pas moins en forme. Pour commencer, il priva Dagano d’un
but offert par un nouveau débordement de Menez (49°). Puis, il dut
se détendre pour sortir les frappes lointaines de Meghni (53°), Menez
(65°) et encore Dagano (71°). Le fait que les Locaux s’en soient
remis régulièrement à ce type de tentatives démontre
leur difficulté à faire la différence collectivement. Toutefois,
les dernières minutes de la partie se déroulèrent sous
leur domination. Isabey, d’un ballon piqué, aurait pu enlever la
décision. Quant à Jeremy Menez, il manqua l’immanquable
durant les arrêts de jeu. Une occasion en or pour lui de donner une nouvelle
victoire in-extremis à ses couleurs. Tant mieux pour Metz. Cette fois, les Grenats n’ont pas perdu
de points dans le temps additionnel…
La feuille de match
18ème journée de Ligue 1, Sochaux 1–1 Metz (1-1)
Samedi 10 décembre, Stade Bonal
11813 spectateurs
Arbitre : Monsieur Auriac
Les buts :
Sochaux : Isabey (3°)
Metz : Ahn (10°)
Avertissements :
Metz : Obraniak (13°), Bong (26°)
Les équipes :
Sochaux : Martinovic – Daf, Diawara, Afolabi,
N’Daw – Isabey, Pitau, Lonfat, Menez – Meghni (Brunel 70°)
– Dagano (Quercia 82°)
Metz : Wimbée – Borbiconi, Bassong,
Medjani, Bong – Ahn, Proment, Djiba, Obraniak – Ouadah – Tum
(Zewlakow 90°)