Tout a commencé par une histoire de penalty. Le premier
paraissait évident, Dao taclant Tum avec un léger temps de retard
(7°). Monsieur Kalt aurait pu récompenser les Grenats de leur bonne
entame en prononçant la sanction suprême. Mais il choisit le contraire,
estimant la charge régulière. Tout cela n’avait, heureusement
pour les Messins, guère d’incidence. Quelques minutes plus tard,
l’homme en noir leur accorda la faveur souhaitée. Un centre de
Tum était contré par la main bien involontaire, mais bien loin
du ‘long du corps’ de Mansaré. Le spécialiste maison
en profitait pour marquer son premier but de la saison (1-0, 14°).
Bien embarqués, les Lorrains commencèrent pourtant à subir
la loi de Toulouse, après que Tum ait manqué de convertir, du
pied gauche, un service de Babacar Gueye ponctuant une belle action individuelle
(18°). Bergougnoux, deux minutes plus tard, était le premier à
donner un sérieux avertissement à la maison grenat. L’ancien
Lyonnais manquait de profiter d’une sortie hasardeuse de Grégory
Wimbée. Le portier local se rattrapait dans la foulée en sortant
un arrêt de grande classe face à Batlles, à six mètres
(28°). Les Toulousains avaient encore une grosse opportunité de marquer
sur un coup-franc. La combinaison effectuée donnait le tournis à
la défense messine, mais ni Emana ni Mansaré ne profitaient de
l’offrande signée Moreira. Finalement, il n’avait rien d’étonnant
à voir ce même Moreira tromper Wimbée au terme d’une
action d’école (1-1, 40°).
Toulouse, plus tranchant, n’en restait pas moins fragile derrière,
comme en témoignait une dernière tête d’Hervé
Tum sur un corner. Les vingt-deux acteurs rejoignaient les vestiaires sur un
score de parité logique.
Les débuts furent tout autant équilibrés lors du second
acte. A la différence près que les offensives messines étaient
plus dangereuses que celles de leurs adversaires. Tum, envoyé au but
par Ouadah, voyait Dao contrer sa frappe (53°). Même destin pour celle
de Babacar Gueye quelques minutes plus tard. Quant à Ouadah, il dut croire
au but lorsqu’il reprit de la tête un corner d’Obraniak dans
l’instant qui suit. Mais Emana sauva sur sa ligne…
Cela n’était que retarder l’échéance. Car quand
l’Algérien et le Coréen Ahn parlent le même langage
du talent, cela aboutit à un centre parfait pour Gueye au second poteau.
Le Sénégalais remettait en retrait pour Proment qui trompait Revault
d’une belle frappe sans contrôle (2-1, 67°). Metz dut croire
en sa bonne étoile avec ce but splendide dans la construction. C’était
oublier que le poison Santos venait d’entrer en jeu. Une première
fois, il sonnait la charge mais était contré in extremis par Medjani
(68°). Et les Mosellans, par la suite, ne profitaient pas des situations
de contre qui s’offraient à eux. Gueye écrasait sa frappe
(78°) ; Ouadah, servi par Ahn, trouvait Revault puis le poteau (80°)
; Ahn, servi par Ouadah, manquait son lob (84°) ; et Renouard tentait une
frappe trop lointaine (84°). Tout cela aurait pu faire 3-1. Cela finit en
2-2, le Tunisien profitant d’une partie de billard à la dernière
seconde. Il est difficile d’écrire un scénario qui puisse
rendre les Messins plus amers…
paraissait évident, Dao taclant Tum avec un léger temps de retard
(7°). Monsieur Kalt aurait pu récompenser les Grenats de leur bonne
entame en prononçant la sanction suprême. Mais il choisit le contraire,
estimant la charge régulière. Tout cela n’avait, heureusement
pour les Messins, guère d’incidence. Quelques minutes plus tard,
l’homme en noir leur accorda la faveur souhaitée. Un centre de
Tum était contré par la main bien involontaire, mais bien loin
du ‘long du corps’ de Mansaré. Le spécialiste maison
en profitait pour marquer son premier but de la saison (1-0, 14°).
Bien embarqués, les Lorrains commencèrent pourtant à subir
la loi de Toulouse, après que Tum ait manqué de convertir, du
pied gauche, un service de Babacar Gueye ponctuant une belle action individuelle
(18°). Bergougnoux, deux minutes plus tard, était le premier à
donner un sérieux avertissement à la maison grenat. L’ancien
Lyonnais manquait de profiter d’une sortie hasardeuse de Grégory
Wimbée. Le portier local se rattrapait dans la foulée en sortant
un arrêt de grande classe face à Batlles, à six mètres
(28°). Les Toulousains avaient encore une grosse opportunité de marquer
sur un coup-franc. La combinaison effectuée donnait le tournis à
la défense messine, mais ni Emana ni Mansaré ne profitaient de
l’offrande signée Moreira. Finalement, il n’avait rien d’étonnant
à voir ce même Moreira tromper Wimbée au terme d’une
action d’école (1-1, 40°).
Toulouse, plus tranchant, n’en restait pas moins fragile derrière,
comme en témoignait une dernière tête d’Hervé
Tum sur un corner. Les vingt-deux acteurs rejoignaient les vestiaires sur un
score de parité logique.
Les débuts furent tout autant équilibrés lors du second
acte. A la différence près que les offensives messines étaient
plus dangereuses que celles de leurs adversaires. Tum, envoyé au but
par Ouadah, voyait Dao contrer sa frappe (53°). Même destin pour celle
de Babacar Gueye quelques minutes plus tard. Quant à Ouadah, il dut croire
au but lorsqu’il reprit de la tête un corner d’Obraniak dans
l’instant qui suit. Mais Emana sauva sur sa ligne…
Cela n’était que retarder l’échéance. Car quand
l’Algérien et le Coréen Ahn parlent le même langage
du talent, cela aboutit à un centre parfait pour Gueye au second poteau.
Le Sénégalais remettait en retrait pour Proment qui trompait Revault
d’une belle frappe sans contrôle (2-1, 67°). Metz dut croire
en sa bonne étoile avec ce but splendide dans la construction. C’était
oublier que le poison Santos venait d’entrer en jeu. Une première
fois, il sonnait la charge mais était contré in extremis par Medjani
(68°). Et les Mosellans, par la suite, ne profitaient pas des situations
de contre qui s’offraient à eux. Gueye écrasait sa frappe
(78°) ; Ouadah, servi par Ahn, trouvait Revault puis le poteau (80°)
; Ahn, servi par Ouadah, manquait son lob (84°) ; et Renouard tentait une
frappe trop lointaine (84°). Tout cela aurait pu faire 3-1. Cela finit en
2-2, le Tunisien profitant d’une partie de billard à la dernière
seconde. Il est difficile d’écrire un scénario qui puisse
rendre les Messins plus amers…
La feuille de match
17ème journée de Ligue 1, Metz 2–2 Toulouse (1-1)
Stade Saint-Symphorien, samedi 3 décembre 2005
Arbitre : Monsieur Kalt
12 367 spectateurs
Buts :
Metz : Proment (14° sp, 67°)
Toulouse : Moreira (40°), Santos (90°)
Avertissement :
Toulouse : Mansaré (42°)
Les équipes :
Metz : Wimbée – Béria, Borbiconi,
Medjani, Bassong – Djiba, Proment, Obraniak (Ahn 65°) – Ouadah
– Tum, Gueye (Renouard 83°)
Toulouse : Revault – Congré, Dao,
Arribagé, Bedimo – Batlles (Giresse 85°), Emana, Dieuze, Mansaré
(Bonnet 65°) – Bergougnoux (Santos 63°), Moreira