Metz - Clermont, je réserve ma place

« Un challenge très excitant »

Malgré le fait que le sort des Grenats soit scellé, Christophe Marichez a accepté d’être l’invité du forum des lecteurs du Feu Sacré. L’occasion pour les quelques supporters présents de découvrir un gardien discret mais ouvert.
Partager cet article :
Christophe, vous êtes
en fin de contrat, seriez-vous prêt à prolonger au FC Metz malgré
la relégation ?

Christophe Marichez : Bien sur. J’ai fait la majeure
partie de ma carrière en Ligue 2 puisque j’ai commencé à
Niort à l’âge de 25 ans. A Metz, je me suis tout de suite
intégré dès mon arrivée. J’ai retrouvé
le même esprit qu’à Lens et Niort, qui sont également
des clubs familiaux au sein desquels j’ai duré. Finalement, je
me retrouve toujours dans le même type de clubs et cela me convient bien.
De plus, je trouve qu’il s’agirait d’un challenge très
excitant de remonter immédiatement en première division.

Que pensez-vous de l’arbitrage
en France ?

C.M. : Il est vrai qu’il y a parfois des erreurs mais
lorsque je regarde les matches à télévision, il m’arrive
souvent de me mettre à leur place. Je constate alors que leur rôle
est très difficile à tenir. Et il y a aussi des matches très
bien arbitrés, comme ce fut le cas pour nous à Ajaccio dans une
partie qui était pourtant lourde de conséquences. C’est
pourquoi je ne porterai pas de jugement sur la valeur des arbitres français.
Je pense qu’il faut commencer par changer leur statut afin qu’ils
deviennent professionnels.

Comment avez-vous réagi
lorsqu’une pluie de hampes de drapeaux s’est abattue sur votre surface,
lors de la rencontre Metz – Troyes ?

C.M. : Sur le coup, je n’avais qu’une envie : que
cela s’arrête pour qu’on puisse reprendre le jeu. Mais après
réflexion, je comprend quelque part cette réaction excessive.
C’est toute la frustration d’une saison qui est ressorti d’un
seul coup. Maintenant, je ne le cautionne pas car je trouve malheureux qu’on
en arrive là pour un match de football. Je connais un père de
famille qui est parti un quart d’heure en avance de peur que cela dégénère
dans les tribunes. Le stade doit être un lieu de fête et non le
théâtre de débordements de ce type.

Avez-vous un petit rituel que
vous reproduisez avant chaque match ?

C.M. : Je ne suis pas superstitieux. Je n’ai donc aucune
manie, aucun tic. Des habitudes, oui. Par exemple, j’aime bien jouer avec
des gants neufs. Mais je sais très bien que ce n’est pas cela qui
va nous faire gagner ou perdre.

Certains gardiens, comme Fabien
Barthez, ont des moments de décontraction pendant un match. Pensez-vous
qu’il s’agisse d’une bonne chose ?

C.M. : Il y a des moments où relâcher quelque
peu sa concentration n’est pas dangereux en théorie. Mais bizarrement,
il arrive qu’on prenne un but dans les minutes qui suivent. Est-ce qu’il
y a un lien ? Je ne sais pas. En tout cas, le poste de gardien est très
usant psychologiquement. La concentration y est absolument essentielle. Il est
certain que nous ne faisons pas autant d’efforts physiques que les joueurs
de champ, ça n’est pas comparable. Mais il m’est arrivé
de ressortir d’un match complètement lessivé à cause
de la tension, de la concentration.

Avez-vous déjà
pensé à l’après football ?

C.M. : J’aimerais rester dans le domaine du sport, pas
spécialement le football. J’ai fait un DEUG Management sportif
en relation avec l’UNFP. Cela demande pas mal de travail mais c’est
très bien encadré. Autrement, je me verrai bien aller habiter
en Haute Savoie, c’est une région absolument magnifique. Maintenant,
je ne sais pas si j’en aurai la possibilité.

A lire également

02mai2025

Actualités

Pour la réception du Rodez AF, ce vendredi 2 mai, le plan de circulation sera modifié autour du Stade Saint-Symphorien, afin de faciliter la...
Lire la suite

30avr2025

Actualités

Engagé dans une démarche éco-responsable et de réduction du nombre de véhicules circulant aux abords du Stade Saint-Symphorien, le FC Metz s’est...
Lire la suite