Metz - Clermont, je réserve ma place

« La moindre des choses »

Carl Medjani excusé à la dernière minute, Jamal Alioui a sauté dans la brèche afin de répondre aux questions de supporters revigorés par la victoire face à Marseille lors du traditionnel forum du Feu Sacré. Morceaux choisis.
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Pour commencer, Jamal, nous
devons remercier les joueurs pour cette victoire face à Marseille…

Jamal Alioui : Je pense que c’était la moindre
des choses. En Italie, je suivais le FC Metz de loin. Je sais que les supporters
n’ont jamais lâché le groupe. Réussir à les
remercier de cette façon est normal. Le minimum était déjà
de tout donner sur le terrain pour essayer de leur faire plaisir.

Il paraît que le président
a fait un discours avant le match d’Auxerre. Qu’en dis-tu ?

J.A. : Lorsqu’on est humain et qu’on ne pense pas
qu’à sa petite personne, on est obligé d’être
touché par ce genre d’attitude. Il m’a véritablement
ému car il a parlé de son amour pour le club. Il est certain qu’on
se doit de faire quelque chose pour cet homme, qu’il le mérite.
En tous cas, je n’avais jamais vu cela auparavant.

Au moins de janvier, le FC Metz
n’a pas été épargné par des affaires médiatiques.
Comment l’as-tu vécu ?

J.A. : Lorsqu’il se passe des affaires comme celles-là,
je ne m’en mêle pas. Je ne préfère pas participer
à cela, regarder dans les journaux ce qui s'est dit et l'interpréter.
On a beaucoup parlé de l’amour du maillot et des valeurs du club.
Mais je pense qu’il s’agit tout simplement d’une question
d’amour du football. Si tu aimes ton sport, tu te donnes à fond.
On peut aussi parler de respect envers la personne qui te donne à manger.
Il ne faut jamais perdre à l’esprit que nous vivons de notre sport.
Lorsqu’on est footballeur, on a pas le droit de ne pas avoir envie. Après,
on peut manquer des matches, être mauvais pendant un mois, deux mois,
une saison peut-être ! Mais personnellement, que je sois dans le coup
ou pas, je me battrai comme un chiffonnier sur tous les ballons.

Quelle différence y a
t-il entre le championnat italien et le notre ?

J.A. : En Italie, on travaille beaucoup plus sur le plan tactique.
Pendant les entraînements, cela prend une place importante, il est régulièrement
question des déplacements sans le ballon. Dans le jeu, c’est à
peu près la même chose. Mais la moindre erreur peut avoir pour
conséquence d’encaisser un but. Dans ce sens, cela m’a beaucoup
fait travailler sur le plan psychologique, la concentration. Je ne regrette
pas du tout d’y être allé.

Que gardes-tu de ton passage
à Lyon ?

J.A. : Je suis resté en contact avec quelques joueurs,
comme Sydney Govou ou Mahamadou Diarra. A l’époque, je n’avais
pas pu percer car j’étais barré par Edmilson, Muller ou
Cacapa… Quand je rentrais dans le vestiaire des professionnels, je baissais
la tête et je me faisais tout petit. Un mec comme Anderson ne peut qu’imposer
le respect. Bien sûr, ce serait superbe pour moi d’aller gagner
là-haut et il faut tout faire pour y parvenir même si c’est
extrêmement difficile. Lyon est largement au dessus de nous sur le plan
technique. Mais il n’y a pas de secret, ils ne se sont pas construits
du jour au lendemain.

Que feras-tu si Metz descend
en Ligue 2 ?

J.A. : On m’a posé plusieurs fois cette question.
Mais actuellement, je ne pense vraiment pas à la descente. Lorsque je suis
arrivé ici, j’ai dit que je voulais que le club se maintienne.
Ce n’était pas pour amadouer les gens mais car je suis là
pour faire mon métier de joueur et tant qu’il y aura de l’espoir,
il faut y croire.

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