Metz - Clermont, je réserve ma place

Heureux qui comme Robert Pires…

Arsenal ne sera pas champion d’Angleterre cette saison mais l’ancien chouchou de Saint-Symphorien n’en croque pas moins à pleines dents dans la vie. Tout jeune papa, il attend encore beaucoup du football qui lui a déjà procuré tant de joies.
Partager cet article :
Arriver à joindre Robert tient presque du parcours
du combattant…mais quand il décroche son portable français,
il est intarissable, une vraie mine d’or pour l’interviewer. Et
cela quel que soit le sujet. Nous en avons retenu quelques uns, espérant
que l’invité VIP du mois saura captiver le lecteur autant qu’il
nous a intéressé.

« Naïa aura quatre mois demain. » D’entrée de
jeu, l’ancien Messin évoque son bonheur tout neuf, celui de jeune
papa : « Le prénom est d’origine grecque, se rapportant
aux naïades. Si nous avions eu un garçon, j’aurais choisi
le prénom. Mais c’est bien comme cela et la petite charme toute
la famille notamment ma mère ! Cela change sensiblement la vie, lui donne
un autre sens. »


Mais parce que l’on était là pour cela, le football reprend
très vite ses droits à commencer par Arsenal et la fin du contrat
au terme de la saison en cours : « J’attends de voir Arsène
Wenger pour discuter de mon avenir et après j’aviserai. Personnellement,
j’aimerais bien rempiler pour deux saisons mais d’après ce
que j’ai cru comprendre, ils aimeraient m’appliquer ce que l’on
appelle ici la formule Bergkamp, c’est-à-dire un an renouvelable.
Cela posé, voilà six ans que je vis à Londres, une ville
fantastique où il y a plein de choses à faire et à voir;
je travaille avec un grand entraîneur et je gagne des titres avec mon
équipe. Tout joueur professionnel aimerait connaître cela dans
sa carrière. J’ajoute que j’aimerais bien avoir joué
à Highbury et opérer dans le nouveau et magnifique Emirates Stadium.
Ce serait sympa… »

« Une autre culture »

Les difficultés rencontrées cette saison avec
Arsenal ? « On a lu et entendu que c’était lié
au départ de Patrick Vieira. En fait, on pensait tous qu’il resterait
car il était le lien idéal entre les plus anciens et les jeunes
qu’Arsène Wenger a recrutés. Un ressort s’est donc
cassé et nous réalisons une saison moyenne. On parle beaucoup
de l’écart avec Chelsea mais il est fait avec tous les autres clubs
! Il est dur de suivre le rythme d’un effectif aussi riche. Cela dit,
nous demeurons qualifiés en Ligue des Champions où nous allons
affronter le Real Madrid avec le match retour chez nous. Nous avons là
l’occasion de sauver notre saison et puis il reste la troisième
place qui nous est encore accessible. »


A la question de savoir si les supporters d’Arsenal manifestaient leur
désappointement, la réponse est claire et nette : «
Ils sont toujours à fond derrière nous quoiqu'il arrive. C’est
leur club et ils savent que nous ne faisons pas exprès d’enregistrer
ces résultats moins bons que par le passé. Ils attendent qu’on
réagisse…ce n’est pas comme en France. C’est une autre
mentalité, une autre culture, avec le respect d’autrui. Le supporter
anglais sait relativiser et faire la part des choses. C’est sans doute
pour cela que les joueurs français s’y adaptent si bien. »

Retrouvez l'interview complète dans le Feu Sacré
du mois de février, qui sera en vente dans les jours à venir à la boutique du FC Metz.

A lire également

16mai2024

Actualités

Engagé dans une démarche éco-responsable et de réduction du nombre de véhicules circulant aux abords du Stade Saint-Symphorien, le FC Metz s’est...
Lire la suite

15mai2024

Actualités

C’est avec une très grande tristesse et une vive émotion que le FC Metz a appris le décès de Monsieur Jean-Paul Bailly (à droite sur la photo)....
Lire la suite

14mai2024

Actualités

Engagé dans une démarche éco-responsable et de réduction du nombre de véhicules circulant aux abords du Stade Saint-Symphorien, le FC Metz s’est...
Lire la suite