Vendanges tardives

Il faut positiver, Metz est toujours invaincu à domicile.
Par rapport au triste bilan de la saison passée, c’est une réussite
certaine. Néanmoins, les spectateurs fidèles du Club à
la Croix de Lorraine n’ont pas pu beaucoup s’enflammer ce dimanche.
Leurs protégés, inférieurs à leurs adversaires sur
le plan technique, n’ont pas su prendre les trois points. Pire, après
une première période équilibrée, la rencontre a
basculé dans une attaque-défense longue d’une bonne demi-heure.
Dans ce laps de temps, Sochaux aurait du trouver récompense à
ses efforts. Mais la maladresse dont ont fait preuve les attaquants doubistes
a permis aux Locaux de limiter la casse.

Pourtant, les Grenats étaient les premiers à se mettre en action
dans cette confrontation entre clubs de l’Est. Babacar Gueye filait côté
gauche avant d’adresser un centre au deuxième poteau pour Tum,
à qui il manquait malheureusement quelques centimètres. En guise
de réponse, Zaïri s’infiltrait dans la surface messine et
centrait pour Santos. Le Brésilien ne parvenait pas à redresser
le ballon (7°).

La suite du premier acte voyait les deux camps se procurer des occasions intéressantes.
Hervé Tum avait affaire à un colosse tout aussi impressionnant
que lui en la personne de Souleymane Diawara. Toutefois, le Camerounais ne se
démontait pas. Au courage et à l’audace, il tentait une
frappe du gauche en pivot qui trouvait la transversale (22°). L’ancien
Bâlois était le plus en vue offensivement mais éprouvait
quelques difficultés dans les airs à faire face aux grands gabarits
sochaliens.

Les hommes de Lacombe, quant à eux, ne surent pas profiter de la fébrilité
de l’arrière-garde messine. Oruma manquait le coche une première
fois (19°). Puis, une erreur de Pompière faillit tourner au vinaigre
sans le retour de Caillet (26°). Les Doubistes, maladroits, ne concrétisaient
toujours pas leur ultime occasion de la première période, Isabey
manquant l’immanquable sur un nouveau centre de Zaïri (42°).


Au retour des vestiaires, les Sochaliens prenaient possession du ballon et avaient
la main mise sur ce match. Alors que Metz n’avait qu’une tête
renversée de Borbiconi en guise d’occasion, Santos puis Oruma gaspillaient
une nouvelle situation favorable amenée par Zaïri (59°).
Problème insoluble, le Tunisien a marqué les esprits si bien que
son remplacement fut accompagné par des applaudissements.

Quant à Santos, il a continué à jouer de malchance…
ou de maladresse. Face à Wimbée une minute plus tard, le Brésilien
manquait à nouveau son duel ! Pour finir, il mit une dernière
fois le gardien messin à contribution d’une frappe à l’entrée
de la surface (68°). Que dire de la seconde période des Messins ?
L’occupation du terrain des Sochaliens était telle qu’on eut
cru qu’ils jouaient à domicile ! Metz, replié sur lui-même,
n’avait même pas de contre-attaques à opposer à ses
adversaires. Tum, trop isolé, ne parvenait pas à se montrer dangereux.


Le coup de sifflet final déclenchait quelques sifflets dans les travées
de Saint-Symphorien. En effet, étant donné la physionomie du match,
les Grenats peuvent s’estimer heureux de prendre un point.