parle beaucoup de la défense mais actuellement, l’équipe
se crée peu d’occasions de buts. Est-ce qu’en tant que milieu
de terrain, cela vous dérange ?
Grégory Leca : Ne pas réussir à se créer
de situations dangereuses, cela ne gène pas que moi mais toute l’équipe.
A l’extérieur, on aime bien s’en procurer trois ou quatre
dans un match. A Lens, nous avions fait le choix d’attendre pour mieux
pouvoir contrer. Malheureusement, nous n’avons pas su garder le ballon
assez longtemps pour leur poser des problèmes. Il y a un souci collectif
qu’il faut résoudre assez rapidement pour pouvoir prendre des points.
Vous n’arrivez plus à
gagner depuis quelques temps. Qu’est-ce qui a changé par rapport
à ce début de saison où tout vous souriait ?
G.L. : Rien. En football, il n’y a pas de vérités.
Il y a des moments où nous sommes mieux physiquement et où nous
avons plus de réussite. Alors, c’est plus facile de gérer
les matches, forcément. Depuis quelques mois, nous sommes un peu dans
le trou. Au fil du temps, on perd confiance et on est un peu moins sûrs
de nos capacités. C’est une mauvaise passe comme il y en aura peut-être
d’autres dans la saison. J’espère que celle-là va
vite s’arrêter afin que l’on prenne déjà trois
points face à Strasbourg.
Vous qui avez déjà
vécu plusieurs campagnes pour le maintien, avez-vous des conseils à
donner aux plus jeunes joueurs ?
G.L. : J’essaie de faire profiter de ce que j’ai
vécu les années passées. Déjà, c’est
totalement différent de la saison dernière. Nous avions fait un
mauvais début de championnat et nous étions toujours à
un ou deux points au dessus de la zone de relégation. Jusqu’à
maintenant, nous avons toujours eu une marge de sécurité de sept
à huit points sur la zone rouge. C’était plus facile à
gérer. Maintenant, nous sommes dans une période difficile. Savoir
la gérer fait partie des aléas d’une saison. L’année
dernière, les jeunes avaient vécu une fin d’exercice euphorique
pendant les dix derniers matches. Cette fois, tout n’est pas aussi rose.
Alors, avec Mehdi, Greg Proment, Wimbée ou Borbi, on essaie de rassurer
l’équipe. Mais bien sûr, dans ces moments-là, ce n’est
pas facile.