Metz - Clermont, je réserve ma place

Un coup de froid gênant

Si le report de la rencontre Sochaux-Metz n’est pas scandaleux en soi, ce qu’il implique n’est pas vraiment à l’avantage des Lorrains. De quoi laisser Fernandez perplexe à l’heure de se préparer à affronter Monaco.
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En temps normal, il n’y a pas âme qui vive sur
le terrain d’entraînement des Grenats les lundi matins. Aujourd’hui,
les protégés de Carlo Molinari avaient revêtu leur survêtement,
voire plus, afin d’affronter le vent glacial de la pleine de jeux. Même
le terrain synthétique était injouable, des plaques de verglas
le recouvrant en partie. Dans ces conditions dantesques, le programme du jour
fût réduit à un travail technique et quelques courses. Les
joueurs messins ne touchèrent donc pas plus le ballon que la veille où
ils étaient censés se produire au Stade Bonal.

Mal venu, ce contre-temps permet aux compagnons d’infortune des Lorrains
de combler une partie de leur retard. De plus, il rappelle un souvenir qui n’incite
pas à l’optimisme en cas de mauvaise série. Lors de la saison
2001-2002, le FC Metz avait compté jusqu’à quatre matches
de retard. Mais « match reporté » n’avait pas vraiment
rimé avec « match gagné ». Et la relégation
n’avait pas pu être évitée en fin d’exercice.
Il est donc préférable que les comptes soient remis à jour
au plus vite. La date du 16 mars a été évoquée.

Partie remise

Alors que le Stade Bonal avait ouvert ses portes quelques jours avant à
l’occasion de la réception d’Olympiakos, rien ne laissait
présager un report à la veille de cette rencontre. La neige, tombée
pendant la nuit, a rendu l’aire de jeu complètement impraticable.
Le fait que la pelouse soit équipée d’un système
de chauffage n’était d’aucun secours. Jean Fernandez, qui
était sur la pelouse en fin de matinée lors du passage du trio
arbitral, en atteste : « Tel qu’il était, le terrain
était injouable. En ce qui nous concerne, ce n’est pas une bonne
chose. Cela arrange plus Sochaux que Metz. »


L’entraîneur lorrain voit déjà pointer dans ligne
de mire un déplacement des plus périlleux. Samedi prochain, ses
hommes se rendront à Monaco, une grosse écurie qui bat de l’aile
après sa défaite dans le derby azuréen contre Nice (2-1).
Les hommes de Deschamps seront forcément désireux de préparer
au mieux leur match retour contre Eindhoven, puisque défaits à
l’aller (1-0). Et pour enrayer les velléités monégasques,
le Club à la Croix de Lorraine devra se passer d’Obraniak, Méniri…
et Signorino. Le latéral gauche messin, qui devait purger son match de
suspension contre Sochaux, le fera contre Monaco.

L’heure est donc à la mise en place d’un nouveau dispositif
défensif. Si la candidature d’Ivan au côté gauche
de l’arrière-garde semble être la plus plausible en raison
de son expérience à ce poste, il reste à combler le vide
créé par l’absence de Méniri. Jean Fernandez a plusieurs
solutions en tête. Celle que constitue Jean-Philippe Caillet, qui pourrait
basculer dans l’axe et ainsi retrouver son poste de formation. Ou encore
celle de la jeunesse incarnée par Sébastien Bassong. Le jeune
défenseur participera d’ailleurs au match amical qui oppose la
réserve messine à Audun-le-Tiche, ce soir à 19h30 à
la pleine de jeux. S’il ne neige pas d’ici là…

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