Samedi, face à Lens, Richard Socrier a sans doute
réalisé son match le plus abouti sous le maillot messin. En trompant
Itandje dès le premier quart d'heure de la partie, il avait placé
sa formation sur la voie du succès et par la même occasion, lancé
son match de la meilleure façon. Seulement voilà, faute de n'avoir
su profiter de deux excellents services (l'un de Pimenov, l'autre d'Assou-Ekoto
bien malgré lui) en seconde période, l'attaquant qu'il est ne
peut revendiquer un match plein. Forcément rageant : « J'ai
encore un peu ces deux occasions en tête, avoue t-il.
Bien sûr, j'aurais aimé les convertir et donner les trois points
à mon équipe. Il faut que cela me serve de leçon. »
C'est aussi cela, l'apprentissage du haut niveau. Compte-tenu de ce qu'il a
montré tout au long de la rencontre, celui-ci semble avoir déjà
porté ses fruits. « J'avais un peu peur de ne pas
tenir le coup physiquement mais finalement, je me suis senti bien. »
En plus, des signes de complémentarité avec Ruslan Pimenov ont
émaillé les quatre-vingt dix minutes de la partie. Pour une attaque
jamais alignée jusqu'à maintenant, le bilan est encourageant :
« Avec Ruslan, nous nous sommes bien trouvé. Il possède
la qualité technique pour donner de bons ballons. Nous avions déjà
joué ensemble une fois en match amical mais jamais en championnat. »
Malheureusement, l'association pourrait ne pas être reconduite samedi
prochain. Si l'attaque messine enregistre le retour de suspension d'Hervé
Tum, elle sera amputée d'Ogbeche et peut-être de Pimenov. Richard
Socrier, qui doit son positionnement dans l'axe de la ligne offensive à
l'absence du Camerounais, pourrait reprendre un côté : « A
la base, je préfère évoluer dans l'axe. C'est là
que je me sens le mieux. Après, pour le replacement, on permute entre
les trois attaquants. L'important est qu'il y en ait un dans chaque couloir
pour défendre. » Contre Strasbourg, il devrait y
avoir du travail à accomplir à ce niveau. Les Alsaciens, récemment
vainqueurs de la Coupe de la Ligue 1, ont un capital confiance qui se marie
bien à leurs qualités individuelles. Quasiment maintenus, ils
le seraient officiellement en cas de victoire contre Metz. Les Lorrains sont
dans la même situation. « Je pense que ce sera un match
ouvert. Strasbourg possède des attaquants complémentaires et sait
se procurer des occasions en créant du jeu. Nous verrons demain comment
aborder cette rencontre. Cette semaine, Jean Fernandez nous a surtout demandé
de rester concentrés et de garder notre sérieux au maximum. »
Malgré les huit points pris sur les quatres dernières rencontres,
Metz n'a toujours pas une marge de manoeuvre suffisante pour jouer libéré.
La faute à ses concurrents, peu avares en efforts et capables de performances
étonnantes. « Nous n'avions pas fait une si bonne
série depuis le début de la saison. On aurait pu penser qu'avec
une telle réussite, nous serions maintenus. Mais il y a eu des résultats
assez surprenants dans le bas du classement. Malgré tout, nous avons
l'avantage de conserver notre destin entre nos mains. »
Il serait bien venu que la 36ème journée soit favorable aux Lorrains.
Car après viendra le PSG : « Cela a une saveur particulière
pour moi car je suis originaire de la région. Au Parc, j'étais
dans le groupe. J'espère être sur le terrain. Si nous sommes libérés
de notre objectif, dans une stade plein, cela pourrait être une belle
fête. » Le Club à la Croix de Lorraine s'offrirait
un happy-end à ce nouvel exercice parfois éprouvant pour les nerfs.
Et pourquoi pas, Richard, un couronnement en règle...
réalisé son match le plus abouti sous le maillot messin. En trompant
Itandje dès le premier quart d'heure de la partie, il avait placé
sa formation sur la voie du succès et par la même occasion, lancé
son match de la meilleure façon. Seulement voilà, faute de n'avoir
su profiter de deux excellents services (l'un de Pimenov, l'autre d'Assou-Ekoto
bien malgré lui) en seconde période, l'attaquant qu'il est ne
peut revendiquer un match plein. Forcément rageant : « J'ai
encore un peu ces deux occasions en tête, avoue t-il.
Bien sûr, j'aurais aimé les convertir et donner les trois points
à mon équipe. Il faut que cela me serve de leçon. »
C'est aussi cela, l'apprentissage du haut niveau. Compte-tenu de ce qu'il a
montré tout au long de la rencontre, celui-ci semble avoir déjà
porté ses fruits. « J'avais un peu peur de ne pas
tenir le coup physiquement mais finalement, je me suis senti bien. »
En plus, des signes de complémentarité avec Ruslan Pimenov ont
émaillé les quatre-vingt dix minutes de la partie. Pour une attaque
jamais alignée jusqu'à maintenant, le bilan est encourageant :
« Avec Ruslan, nous nous sommes bien trouvé. Il possède
la qualité technique pour donner de bons ballons. Nous avions déjà
joué ensemble une fois en match amical mais jamais en championnat. »
Malheureusement, l'association pourrait ne pas être reconduite samedi
prochain. Si l'attaque messine enregistre le retour de suspension d'Hervé
Tum, elle sera amputée d'Ogbeche et peut-être de Pimenov. Richard
Socrier, qui doit son positionnement dans l'axe de la ligne offensive à
l'absence du Camerounais, pourrait reprendre un côté : « A
la base, je préfère évoluer dans l'axe. C'est là
que je me sens le mieux. Après, pour le replacement, on permute entre
les trois attaquants. L'important est qu'il y en ait un dans chaque couloir
pour défendre. » Contre Strasbourg, il devrait y
avoir du travail à accomplir à ce niveau. Les Alsaciens, récemment
vainqueurs de la Coupe de la Ligue 1, ont un capital confiance qui se marie
bien à leurs qualités individuelles. Quasiment maintenus, ils
le seraient officiellement en cas de victoire contre Metz. Les Lorrains sont
dans la même situation. « Je pense que ce sera un match
ouvert. Strasbourg possède des attaquants complémentaires et sait
se procurer des occasions en créant du jeu. Nous verrons demain comment
aborder cette rencontre. Cette semaine, Jean Fernandez nous a surtout demandé
de rester concentrés et de garder notre sérieux au maximum. »
Malgré les huit points pris sur les quatres dernières rencontres,
Metz n'a toujours pas une marge de manoeuvre suffisante pour jouer libéré.
La faute à ses concurrents, peu avares en efforts et capables de performances
étonnantes. « Nous n'avions pas fait une si bonne
série depuis le début de la saison. On aurait pu penser qu'avec
une telle réussite, nous serions maintenus. Mais il y a eu des résultats
assez surprenants dans le bas du classement. Malgré tout, nous avons
l'avantage de conserver notre destin entre nos mains. »
Il serait bien venu que la 36ème journée soit favorable aux Lorrains.
Car après viendra le PSG : « Cela a une saveur particulière
pour moi car je suis originaire de la région. Au Parc, j'étais
dans le groupe. J'espère être sur le terrain. Si nous sommes libérés
de notre objectif, dans une stade plein, cela pourrait être une belle
fête. » Le Club à la Croix de Lorraine s'offrirait
un happy-end à ce nouvel exercice parfois éprouvant pour les nerfs.
Et pourquoi pas, Richard, un couronnement en règle...