Voilà sans doute un report qui n’aura pas eu l’effet
escompté. D’abord programmée au mois d’octobre, cette
rencontre avait changé de date afin que les Marseillais disposent de
toutes leurs forces vives pour se consacrer à la Ligue des Champions.
Finalement, si ce match avait été joué le 3 décembre comme convenu,
la composition de l’équipe de Marseille eut peut-être été
semblable. En effet, évoquer cette opposition revient à énumérer
les indisponibilités des Olympiens. Aux départs de Beye, Mido,
et N’Diaye à la CAN, sont venus s’additionner les forfaits
de Vachousek et Hemdani. Ajoutez à cela la suspension d’Ecker,
les blessés de longue date (Dos Santos, Delfim pour ne citer qu'eux) et le forfait de Johanssen, et vous
obtenez un résultat faisant pâlir José Anigo. Heureusement pour le néo-entraîneur marseillais, les absences de Sytchev et Drogba –
qui ont gardé des souvenirs de OM-PSG – n’auront finalement
pas lieu. Dans ces conditions, composer une onze de départ équilibré
est un casse-tête… Mais à ce jeu de construction, Jean Fernandez
a suffisamment donné pour ne pas s’apitoyer sur le sort de son
homologue du soir. Parmi les édifices bancales que l’architecte
lorrain a bâtit en cette première partie de saison, certains se
sont écroulés mais d’autres ont tenu bon malgré la
tempête. Voilà une bonne raison pour les Grenats de se méfier
de la bête blessée qui se présente à Saint-Symphorien
ce mardi…
L’OM reste l’OM
« Il ne faut pas s’attendre à une
petite équipe. Marseille reste un grand club de ce championnat de France.
En plus, ils vont vouloir rebondir après la défaite face à
Paris. Il faut s’attendre à une réaction d’orgueil
de leur part. » Par ses mots l’entraîneur des Grenats
refroidit d’emblée ceux qui se gargariseraient des indisponibilités
adverses. Il y aura match, peut-être pas avec l’équipe-type
de l’OM s’il en existe une, mais il faudra aller chercher cette
victoire. Pour se faire, Jean Fernandez a positionné ses onze joueurs
en 4-4-2, sa tactique de prédilection. Les absences de Méniri
(suspendu) et Borbiconi (blessé) l’obligeaient de toutes manières
à conserver une défense à quatre. « L’essentiel
est de trouver un bon équilibre entre les phases défensives et
offensives. Si nous n’avons pas encaissé de buts sur les deux dernières
rencontres, c’est grâce au bon comportement de toute une équipe mais
c’est aussi du à la réussite. Prenez Rodriguez, c’est
un joueur qui travaille beaucoup sur le plan défensif, bien qu’étant
attaquant. Quant à Sylvain Marchal qui hérite du poste de stoppeur, il est dans de bonnes dispositions actuellement et cette arrière-garde
à quatre pourrait être reconduit à l’avenir. »
La défense demande donc confirmation, tandis que l’attaque reste
le souci principal de l’ancien entraîneur phocéen. Cette
fois, Thiaw retrouvera une place de titulaire pour tenter de tromper Fabien
Barthez. « Depuis le début de l’année, nous
avons pu constater une petite éclaircie dans le jeu. L’efficacité
offensive reste le gros point noir. Nous devons parvenir à résoudre
ce problème dès mardi face à Marseille, et pour la fin
de la saison. » Les attaquants grenats savent qu’ils pourront
compter sur l’appui du public, qui remplira entièrement les travées
de Saint-Symphorien. « Pour nous, c’est une très
bonne chose qu’il y ait du monde. Avoir le public derrière soi
est un plus certain pour atteindre l’objectif du maintien. »
Supporters messins, l’appel est lancé…
Les équipes :
Metz : Butelle – Allegro,
Marchal, Morisot, Signorino – Maoulida (ou Leca), Djiba, Dié, Frutos
– Rodriguez, Thiaw
Remplaçants : Agassa, Béria, Maoulida (ou Leca), Noro, Renouard
Marseille : Barthez – Ferreira,
Christanval, Van Buyten, Méïté, Skacel – Flamini, Celestini,
Meyriem – Sytchev (ou Barry), Drogba
Remplaçants : Gavanon, Marlet, Ba, Barry (ou Sytchev), Merlin, Racon
Metz - Marseille, Stade Saint-Symphorien
16ème journée de Ligue 1 (match en retard)
Mardi 27 janvier à 20h45
Arbitre : Monsieur Philippe Kalt