3 questions à Jean Fernandez après Sochaux

Quel est votre sentiment après cette élimination
avec un peu de recul ?

Jean Fernandez : «Je pense qu’hier soir nous avons donné
une très bonne image de l’équipe, du club et du football
en général. Mais bien évidemment nous sommes très
déçus d’avoir échoué si près du but.
Il s’en est fallu d’un rien pour que la rencontre bascule en notre
faveur.

J’ai eu l’occasion de discuter avec quelques-uns de mes anciens
joueurs à la fin de la rencontre et ils m’ont affirmé avoir
eu peur jusqu’au coup de sifflet final. De nombreuses équipes de
Ligue 1 qui sont passées à Bonal cette saison ne leur ont pas
autant donné de fil à retordre.»



Qu’avez-vous dit à vos joueurs après
le match ?

J.F. : «Ce matin nous étions tous fatigués dans nos corps
et dans nos têtes. Nous devons nous inspirer de cette prestation pour
le match de samedi. C’est le message que j’ai essayé de faire
passer à mes joueurs. Une victoire contre Laval est impérative.
Ensuite nous aurons un peu plus de temps pour récupérer.»



Le comportement de Manu Adebayor hier soir a déjà
fait couler beaucoup d’encre…

J.F. : «En tant qu’éducateur, je ne peux pas accepter ce
genre de comportement. Son attitude commence à tous nous fatiguer. Aujourd’hui
je souffre surtout pour le groupe. Le football est un sport collectif. Il y
a une seule personne qui ne semble pas l’avoir compris et pourtant ce
n’est pas faute de l’avoir rappelé à l’ordre
à maintes reprises.

Hier soir, Manu a joué pour lui et pas pour l’équipe. Sa
réaction contre l’arbitre sur le premier carton jaune était
inadmissible. Et ses provocations envers le public sochalien lors de son expulsion
étaient indignes d’un joueur professionnel et ont nui à
l’image du club. Hier soir, tout le monde s’est mis chiffon. Certains
joueurs ont même vomi tellement ils se sont arrachés ! Et lui vient
nous faire sa star du haut de ses dix-neuf ans ! S’il pense jouer à
la Juventus la saison prochaine, ce sera plutôt la Juventus de Badalone
en troisième division espagnole! Adebayor doit impérativement se fondre
dans le moule pour son bien et pour celui du club.»