Metz - Lorient : les réactions

Yvon Pouliquen : "Je n'ai absolument rien
à reprocher à mes joueurs qui ont fait le match qu'il fallait avec un état d'esprit
exceptionnel et une qualité de jeu supérieure à celle de l'adversaire. Malheureusement
il nous manque quelques points qui ne sont pas forcément dus au jeu déployé par
Lorient mais plutôt au grain de sel que sont venus mettre certaines personnes.
Nous sommes venus ici jouer une finale de championnat. On peut regretter d'être
partis avec un handicap car au final nous ne sommes pas loin de Guingamp.

Il nous reste encore une finale de Coupe de France. J'avais ramené la Coupe en
Alsace l'an passé et j'espère la ramener chez moi en Bretagne cette année."





Gilbert Gress : "Ce soir nous avons lutté
mais nous n'avons pas joué et le football c'est le jeu et la lutte. Bien sûr que
la déception est immense. Je n'ai pas compris que dans les vingt dernières minutes
nous n'avons pas essayé de construire alors que nous en avions la place. Nous
nous sommes cachés. Tout est une question de caractère et de qualité. C'est dans
les duels que l'on doit se montrer et que l'on reconnaît les vrais champions.


L'excuse de la crispation ne tient pas quand on joue sa survie sur un match. Je
ne comprends pas"





Carlo Molinari : "Ce n'est pas ce soir que nous avons définitivement
perdu notre combat. Nous payons l'accumulation de nos erreurs depuis ce début
de saison. Ce soir c'est la confirmation de ces erreurs qu'elles soient sportives
et extra-sportives. La sanction est là, pour l'instant nous sommes sportivement
relégués. Reste encore l'incertitude concernant l'accession de certains clubs
en D1, mais ce n'est pas le sujet.

L'erreur fatale que l'on concède ce soir à Lorient est le reflet de tout ce que
nous aurons fait cette saison. J'ai quand même une pensée ce soir pour le match
de Sedan qui aurait pu être une rencontre charnière sans les deux erreurs d'arbitrage.


Il n'y a pas que les joueurs qui descendent. C'est un tout et il ne s'agit pas
de leur jeter la pierre. Nous allons devoir accepter cette sanction. Je ne parle
pas d'échec car dans le football il n'y a pas d'échec. Je ne connais pas du tout
la seconde division. Nous allons la découvrir comme Louis Nicollin ou le Racing
Club de Strasbourg en essayant de remonter rapidement. Il faut repartir sur des
bases nouvelles et de faire que cette saison soit un mal pour un bien. J'ai demandé
aux joueurs de faire que cette soirée d'une tristesse abominable se transforme
dans un an en liesse pour la montée. Il ne s'agit pas seulement de boire du champagne
quand cela va bien, il faut aussi être là dans les périodes difficiles.

Et pour ceux qui se posent la question, la D2 je ne la connais pas et je serai
là bien en place pour la découvrir avec la ferme volonté de faire remonter notre
équipe."