Metz - Bastia : les réactions

Robert Nouzaret Je pense
que sur le match il n'y a pas de problèmes, on méritait la victoire. Quand vous
changez 90% d'un effectif et l'organisation du jeu, il faut un peu de temps
pour que cela prenne et là nous récoltons les fruits de notre travail. Nous
avons réussi dans le résultat et nous aurions pu réussir encore plus dans le
score. Si nous avions aggravé la marque en première période, Metz n'aurait sans
doute pas eu les ressources morales pour nous faire reculer comme ils l'ont
fait en seconde mi-temps. On peut être fier de la manière dont nous avons acquis
cette victoire car gagner contre le cours du jeu avec de la réussite ne dure
qu'un temps et cela laisse toujours des doutes dans l'esprit. Et ce soir nous
l'avons emporté avec la manière comme lors du déplacement à Nantes et c'est
encourageant pour la suite.



Carlo Molinari A partir du moment où l'on perd deux matches sur trois
à domicile cela ne peut pas être une bonne soirée. Nous avons fait un très mauvais
match en première mi-temps où nous avons regardé Bastia jouer et maintenant
il va falloir trouver les causes d'un échec pareil : la peur de mal faire ?
un complexe de supériorité ? C'est difficile, on ne peut pas mettre le doigt
sur la plaie comme ça. Bastia aura prouvé ce soir qu'on peut aussi jouer avec
un seul attaquant tout en restant très offensif, il suffit seulement d'une bonne
animation dans le jeu. Nous sommes dans une situation critique, il ne faut pas
penser qu'aujourd'hui on jette l'éponge et qu'on arrête de se battre. Nous allons
voir comment les joueurs vont réussir à Guingamp et établir un bilan aux alentours
de dix journées.



Albert Cartier En première mi-temps il n'y a pas eu véritablement de
match. La seconde période nous a permis de revenir un peu dans le jeu. Nous avons
réellement provoqué notre mise en difficulté. Aujourd'hui rien n'est perdu, mais
la situation demande une prise de conscience collective. Nous sommes descendus
le plus bas possible ce soir et maintenant il va falloir remonter, même si le
chemin risque d'être dur.