de cette victoire contre Marseille ?
Ludovic Obraniak : D'abord, une bonne prestation collective
au cours d'un match solide qui nous a permis de ramener trois points importants
en vue du maintien. Après le match nul effectué à Auxerre,
il nous fallait confirmer contre l'OM. Ce fut difficile mais peu importe la
manière tant que la victoire est au bout.
Déçu par la performance
de Marseille ?
L.O. : Ils avaient joué un match dur physiquement contre
Bolton en milieu de semaine. Cette année, Marseille a des hauts et des
bas. Ils étaient également handicapés par des absences
et les joueurs sur le terrain avaient perdu beaucoup d'énergie en Angleterre.
Il y avait plus d'engagement de notre part et nous avons été récompensés.
Maintenant, c'est Bordeaux qui
se profile. A quel type de match vous attendez vous ?
L.O. : C'est une équipe solide, dur sur l'homme et qui
montre cette année qu'il faut compter sur eux. C'est le même type
d'équipe qu'Auxerre : très difficile à bouger, jouant les
contres et ne prenant que très peu de buts. Mais nous sommes conscients
que nous pouvons rééditer le match que nous avons fait à
Auxerre (1-1). Il faudra avant tout ne pas leur laisser l'opportunité
d'ouvrir le score car quand ils ferment la boutique, c'est quasiment impossible
de revenir.
Bordeaux est réputé
pour son engagement, l'arme du FC Metz pour battre Marseille. Pour glaner des
points, il faudra d'abord répondre physiquement ?
L.O. : Bien sûr. Mais Marseille n'était pas venu
non plus avec des danseuses. On a su répondre présent contre l'OM,
le match était engagé et ça s'est vu. Il faudra le faire
contre Bordeaux, c'est impératif. Après, si un hold-up est accessible,
on ne crachera pas dessus.
Après Auxerre et Marseille,
c'est Bordeaux avant Monaco, Nancy et Lyon. Est-ce plus motivant d'enchaîner
des gros matches dans la situation du club ?
L.O. : De toute façon, gros ou pas gros, il faut prendre
des points. Inconsciemment, peut-être qu’on veut faire encore mieux
contre les ténors du championnat mais dans notre situation, il faut prendre
trois points quelque soit notre adversaire. Maintenant, si nous faisons un bon
match nul samedi à Bordeaux, le public sera assurément derrière
nous contre Monaco et à partir de là, tout devient possible.
Un dernier mot sur l'entente
avec votre nouveau coéquipier, Souleymane Youla ?
L.O. : L'adaptation se fait très bien. C'est un joueur
dont on avait besoin dans l'équipe, qui prend les espaces, demande les
ballons en profondeur. Bon technicien, il nous offre de nombreuses solutions
en attaque. L'apport de Youla, tout comme celui de Hemza Mihoubi ou de Jamal
Alioui sont un plus pour l'équipe. La concurrence se renforce et oblige
chacun d'entre nous à donner le meilleur de lui même.