Metz - Clermont, je réserve ma place

Les Grenats au point mort

Une nouvelle fois, le FC Metz s'est pris les pieds dans le tapis de Saint-Symphorien. Après Clermont, vainqueur trois buts à un, Nîmes en est reparti avec un match nul zéro à zéro. Sans que le club messin ne descende du podium.
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La défaite de Boulogne devant Ajaccio permet aux hommes d'Yvon Pouliquen de figurer sur le podium à quatre journées de la fin. Ils n'y sont pour rien mais peuvent tout de même s'en réjouir au lendemain du match nul concédé face à Nîmes (0-0). Depuis le 5 avril et un court succès contre Brest (1-0), les Mosellans n'ont plus gagné. Ils sont pourtant troisièmes à quatre journée du terme de la saison. Une aubaine, ou un signe du destin, dont il faut profiter dans les semaines à venir.

Au bon 0-0 réalisé à la Meinau en a donc succédé un autre beaucoup moins réjouissant. Contre Nîmes, la donne était claire : la lanterne rouge du classement viendrait pour défendre son but. Il s'agirait de percer la muraille adverse pour marquer un petit but qui décanterait la situation. Du début à la fin, l'attaque-défense entre le 3ème et le dernier eut lieu. Metz ne parvint que trop rarement à inquiéter le gardien adverse Nicolas Puydebois. Et l'équipe de Jean-Michel Cavalli obtint ce qu'elle était venue chercher.

Pourtant, Yvon Pouliquen avait décidé de prendre le taureau par les cornes en titularisant Nenad Jestrovic à la pointe de son attaque. Positionné dans l'axe, le Serbe était assisté de Papiss Cissé, dans un poste inhabituel sur l'aile droite, et Vincent Bessat côté gauche. Le remuant gaucher se montrait le plus dangereux au cours d'une première période disputée sur un faux rythme. La plus grosse opportunité des siens provenant d'ailleurs de l'un de ses débordements. Au point de penalty, Romain Rocchi était un peu juste pour cadrer sa reprise (45°).

En seconde période les coups de pieds arrêtés se multiplièrent. Mais les reprises des attaquants messins furent rarement cadrées. Le gardien nîmois dut toutefois s'employer pour sortir du pied une frappe de Cédric Barbosa, qui avait réussi à entrer dans la surface au terme d'un relais avec Romain Rocchi (71°). Puis ce dernier s'essaya à frapper de loin, sans plus de succès  (85°). Le coach messin avait alors tout tenté : lancer Nicolas Farina et Thibaut Bourgeois aux avant postes, Pascal Johansen au milieu de terrain. Les derniers longs ballons trouvèrent bien la tête de Jeff  Strasser, monté apporter son soutien aérien, mais pas les filets de Puydebois. Cette fois, plus le choix, à Angers, il faudra l'emporter !

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