Metz retrouve ses blessés

Borbiconi et Méniri absents, Joël Muller devait
trouver une charnière centrale de substitution pour cette rencontre amicale.
En compagnie du jeune Bassong, c’est Grégory Proment qui s’y
est collé, retrouvant un poste qu’il avait déjà occupé
pour combler le vide laissé par le départ de Kastendeuch. Face
à une équipe luxembourgeoise qui n’avait guère plus
que sa (très) bonne volonté à opposer aux Messins, les
hommes de Joël Muller ont fait le travail sans sourciller mais sans flamber.
Le duo Ahn - Zewlakow fut reconstitué en pointe mais il fallut attendre
la demi-heure de jeu pour voir Metz ouvrir le score. Le Sud-Coréen
avait au préalable posé quelques premières banderilles. Une
percée plein axe de Dino Djiba profitait à Sébastien Renouard,
lequel envoyait Samuel Allegro au but (0-1, 30°). Jusque là, le rythme
plutôt alerte de la partie n’avait accouché d’aucune
occasion, exceptée une tête de l’attaquant luxembourgeois
Paul Mannon dans les bras d’Agassa (25°). Pas de quoi faire frissonner
le public du stade municipal de Pétange, comprenant pourtant quelques
fervents supporters se manifestant de temps à autre. Les velléités
de ces derniers ne vécurent pas beaucoup plus longtemps. Cinq minutes
plus tard, Marcin Zewlakow s’emparait d’une passe en retrait mal
assurée pour doubler la mise (0-2, 35°). Le score ne bougeait pas
jusqu’à la pause.

Rythmé par les changements, le second acte voyait Metz gérer son
avance et se montrer rarement dangereux. Sur une offensive luxembourgeoise,
Kossi Agassa faisait étalage de sa félinité en sortant
sur sa ligne un ballon qui l’avait dépassé. Après
avoir mal géré quelques bonnes situations, ses coéquipiers
allaient tout de même marquer un troisième but. A l’issue
d’un bon débordement de Szabolcs Huszti côté gauche,
le malheureux Mario Mutsch trompait son propre gardien (0-3, 87°). Leweck
sollicitait une dernière fois Agassa et c’en était fini
de ce Luxembourg-Metz qui aura surtout servi aux joueurs revenant de blessure
à reprendre le rythme.