Les rencontres placés sous le signe du maintien sont rarement ouvertes, la crispation prenant souvent le dessus
sur le jeu. Le FC Metz en a l’expérience,
lui qui a bataillé jusqu’aux dernières journées de
l’exercice précédent pour s’assurer de prolonger son
bail en Ligue 1. Dans cette optique, ouvrir la marque peut s’avérer
déterminant. Les Messins, en trouvant la faille dès la huitième
minute, ont donc débuté ce match de la meilleure des façons. Peu
importe que ce corner rentrant tiré par Obraniak n’ait pu profiter
à Tum qu’en raison d’une bévue de Weber. Après
moins d’un quart d’heure, le marquoir affichait une avance qui pouvait
très bien suffire, au bout du compte, au bonheur de Metz (1-0, 8°)
!
Pour toucher du doigt l’objectif du soir, il fallait dans un premier temps
préserver sa cage inviolée. Les Istréens montraient
une habileté certaine balle au pied. Toutefois, ils manquaient de percussion dans
les derniers mètres. Mais si les hommes de Gravelaine peinaient à
troubler la tranquillité de Wimbée, ils le devaient également
à la bonne tenue de l’arrière-garde lorraine. Ainsi, alors
que la possession de balle était à l’avantage des visiteurs,
on ne voyait ses derniers frapper au but qu’à deux reprises. Sur
un coup-franc tiré à ras de terre par Courteois (12°) et une
frappe en pivot de Bakayoko (45°). A chaque fois, le portier des Grenats
était sur la trajectoire.
Les hommes de Fernandez attendaient la seconde période pour répliquer,
bien que leur sérénité défensive perdait de sa superbe
au fil des minutes. Sur un coup-franc d’Obraniak, Méniri plaçait
sa tête (48°). A côté, comme la tentative du pied droit
du même milieu de terrain (71°). Entre temps, Richard Socrier avait
eu la meilleure occasion de doubler la mise, bien décalé dans
la surface par Tum (70°). Mais l’ancien attaquant de Cherbourg manquait
complètement sa frappe !
Malgré tout, c’était bien
les Provençaux qui dominaient cette rencontre et Metz qui balbutiait
son football. Les Lorrains pouvaient s’estimer heureux qu’une volée
de Delaye (80°) termine sur la transversale. Même si, sur la contre-attaque,
Obraniak inquiétait Weber d’une frappe des vingt mètres.
Finalement, les Istréens trouvaient la juste récompense de leurs
efforts à quelques minutes du terme de la partie. Un ballon rendu par
la défense messine parvenait à Moussa N’Diaye qui battait Wimbée (1-1, 87°).
La punition semblait logique pour des Lorrains qui n’avaient cessé
de reculer. Mais ces derniers eurent le mérite de refuser cette égalisation.
Les ultimes instants de la partie, électriques, virent Hervé
Tum profiter d’un service fuyant de Contout. En gardant tout son sang
froid pour tromper Weber, le Camerounais crucifiait la lanterne rouge du classement
(2-1, 90°). Un bien cruel épilogue pour la formation istréenne,
une énorme bouffée d’oxygène pour celle de Jean Fernandez.
sur le jeu. Le FC Metz en a l’expérience,
lui qui a bataillé jusqu’aux dernières journées de
l’exercice précédent pour s’assurer de prolonger son
bail en Ligue 1. Dans cette optique, ouvrir la marque peut s’avérer
déterminant. Les Messins, en trouvant la faille dès la huitième
minute, ont donc débuté ce match de la meilleure des façons. Peu
importe que ce corner rentrant tiré par Obraniak n’ait pu profiter
à Tum qu’en raison d’une bévue de Weber. Après
moins d’un quart d’heure, le marquoir affichait une avance qui pouvait
très bien suffire, au bout du compte, au bonheur de Metz (1-0, 8°)
!
Pour toucher du doigt l’objectif du soir, il fallait dans un premier temps
préserver sa cage inviolée. Les Istréens montraient
une habileté certaine balle au pied. Toutefois, ils manquaient de percussion dans
les derniers mètres. Mais si les hommes de Gravelaine peinaient à
troubler la tranquillité de Wimbée, ils le devaient également
à la bonne tenue de l’arrière-garde lorraine. Ainsi, alors
que la possession de balle était à l’avantage des visiteurs,
on ne voyait ses derniers frapper au but qu’à deux reprises. Sur
un coup-franc tiré à ras de terre par Courteois (12°) et une
frappe en pivot de Bakayoko (45°). A chaque fois, le portier des Grenats
était sur la trajectoire.
Les hommes de Fernandez attendaient la seconde période pour répliquer,
bien que leur sérénité défensive perdait de sa superbe
au fil des minutes. Sur un coup-franc d’Obraniak, Méniri plaçait
sa tête (48°). A côté, comme la tentative du pied droit
du même milieu de terrain (71°). Entre temps, Richard Socrier avait
eu la meilleure occasion de doubler la mise, bien décalé dans
la surface par Tum (70°). Mais l’ancien attaquant de Cherbourg manquait
complètement sa frappe !
Malgré tout, c’était bien
les Provençaux qui dominaient cette rencontre et Metz qui balbutiait
son football. Les Lorrains pouvaient s’estimer heureux qu’une volée
de Delaye (80°) termine sur la transversale. Même si, sur la contre-attaque,
Obraniak inquiétait Weber d’une frappe des vingt mètres.
Finalement, les Istréens trouvaient la juste récompense de leurs
efforts à quelques minutes du terme de la partie. Un ballon rendu par
la défense messine parvenait à Moussa N’Diaye qui battait Wimbée (1-1, 87°).
La punition semblait logique pour des Lorrains qui n’avaient cessé
de reculer. Mais ces derniers eurent le mérite de refuser cette égalisation.
Les ultimes instants de la partie, électriques, virent Hervé
Tum profiter d’un service fuyant de Contout. En gardant tout son sang
froid pour tromper Weber, le Camerounais crucifiait la lanterne rouge du classement
(2-1, 90°). Un bien cruel épilogue pour la formation istréenne,
une énorme bouffée d’oxygène pour celle de Jean Fernandez.
La feuille de match
A Metz (Stade Saint-Symphorien): Metz bat Istres 2 à 1 (1-0)
Spectateurs: 17.742
Arbitre: M. Ledentu
Buts
Metz: Tum (8, 90+2)
Istres: N’Diaye (87)
Avertissements
Metz: Tum (44)
Istres: Chedli (59)
Les équipes
Metz: Wimbee - Beria, Borbiconi, Meniri, Signorino
- Leca (Caillet 74), Proment (cap), Obraniak - Ogbeche (Contout 65), Tum, Gueye
(Socrier 65)
Istres: Weber - Hamed (Ilic 61), Thiam, Saveljic
(cap), Kacemi - Ndiaye, Saifi, Delaye, Chedli, Courtois - Bakayoko
