A le voir courir aux côtés des Gueye, Renouard
ou Obraniak, il ferait presque office d’ancien. A même pas 24 ans
(il les fêtera ce vendredi), il est pourtant très loin de raccrocher
les crampons ! Mais cette impression trompeuse n’a rien à voir
avec la différence d’âge. En fait, l’explication est
toute autre : avec la mise à l’écart de Stéphane
Morisot et Sylvain Marchal, Leca est avec Proment le seul rescapé de
l’ère Cartier. Les multiples tempêtes qui ont suivi cette
période ont abouti à un renouvellement quasi-complet de l’effectif
lorrain, y compris au niveau du staff. Que ces deux-là soient encore
présents et s’échangent régulièrement le brassard
n’est peut-être finalement pas du au hasard. Le milieu de terrain
aux origines corses préfère garder la tête froide même
si la situation ne lui déplait pas : « Attention, je ne
suis qu’intérimaire ! J’ai repris le flambeau en son absence
mais le capitaine, c’est Greg. Quand mon entraîneur me le demande,
je prends le brassard avec plaisir. Metz, c’est mon club. Je joue ici depuis
que je suis tout petit. Être capitaine en équipe première
est donc un plaisir mais nous sommes plusieurs à pouvoir occuper ce poste
au sein de l’effectif. »
Samedi dernier, la rapide sortie du capitaine « titulaire » n’a
pas affecté la bonne entame des Grenats. A Ajaccio, Leca n’était
pas totalement à l’extérieur puisqu’une partie de
lui appartient à l’île de beauté. «
Mes grands-parents paternels sont Corses. Ils ont vécu sur le continent
mais sont désormais retournés sur l’île. » Pour
autant, même s’il a un attachement certain à la région,
cela ne perturbe pas le natif de Metz d’évoluer sur les terres
de ces ancêtres : « Si mon grand-père est dans les
tribunes, c’est sur que ça devient particulier. Mais sinon, c’est
un match comme les autres. » C’est à dire trois
points à prendre, ni plus ni moins.
Et face aux hommes de Bijotat, les Grenats ont réalisé la bonne
opération. Même si leur jeu ne fût pas flamboyant, le résultat
est à l’arrivée. « Nous avons fait un match
moyen, concède Leca. Le contexte et l’environnement
sont toujours particuliers ici et la chaleur ne nous a pas aidé. Ce sont
nos vertus de solidarité et de combativité qui ont fait la différence.
Nous retiendrons la seconde période ou nous avons été solides
sur le plan psychologique, notamment en fin de rencontre. » Un
dernier quart d’heure que les Messins ont joué sans leur tour de
contrôle, Mehdi Méniri, sorti sur blessure.
Il s’en est fallu de peu pour que l’édifice se lézarde,
notamment sur les coups de fusil du Brésilien Marcelinho, mais Metz a
plié sans rompre. La preuve que cet effectif est homogène est
satisfaisant sur le plan quantitatif. « Grégory et Mehdi
sont deux éléments très importants de notre dispositif,
affirme Leca. Greg est malheureux depuis le début de la saison
et j’espère qu’il va pouvoir revenir au plus vite. Toutefois,
nous avons les joueurs nécessaires pour palier ce type d’absence.
Notre groupe peut répondre aux aléas d’une saison comme
les suspensions ou les blessures. »
Pour sa part, Leca espère confirmer la saison pleine qu’il vient
d’accomplir après avoir été victime d’une rupture
des ligaments croisés et effectué une saison en demi-teinte en
Ligue 2. « J’espère apporter plus que l’année
passée. Je dois travailler en conséquence afin de progresser chaque
jour, avant tout pour l’équipe. Après, j’ai comme
chacun des objectifs personnels. Mais c’est le collectif qui prime. »
Ce collectif a l’occasion de réaliser un joli coup avec le venue
de Lyon ce dimanche. Face au Champion de France, il n’y aura aucun esprit
de revanche par rapport à la rencontre de l’année passée
qui avait vu les Gones s’imposer en terre messine de manière quelque
peu frustrante. Pour Grégory Leca, le challenge est motivant : «
Comme toutes les grosses cylindrées, je pense qu’il vaut mieux
jouer l’OL en début de championnat. En général, ils
ne sont pas encore au top. Les nouveaux joueurs ne sont pas totalement intégrés
et il existe une période de rodage durant laquelle ils digèrent
la préparation d’avant saison. Nous serons devant notre public,
face à un ténor du Championnat, avec l’envie de faire plaisir
à nos supporters. Nous aurons une pression vers le haut qui ne peut être
que positive. » Voilà qui donne envie, c’est le
cas de le dire * !
ou Obraniak, il ferait presque office d’ancien. A même pas 24 ans
(il les fêtera ce vendredi), il est pourtant très loin de raccrocher
les crampons ! Mais cette impression trompeuse n’a rien à voir
avec la différence d’âge. En fait, l’explication est
toute autre : avec la mise à l’écart de Stéphane
Morisot et Sylvain Marchal, Leca est avec Proment le seul rescapé de
l’ère Cartier. Les multiples tempêtes qui ont suivi cette
période ont abouti à un renouvellement quasi-complet de l’effectif
lorrain, y compris au niveau du staff. Que ces deux-là soient encore
présents et s’échangent régulièrement le brassard
n’est peut-être finalement pas du au hasard. Le milieu de terrain
aux origines corses préfère garder la tête froide même
si la situation ne lui déplait pas : « Attention, je ne
suis qu’intérimaire ! J’ai repris le flambeau en son absence
mais le capitaine, c’est Greg. Quand mon entraîneur me le demande,
je prends le brassard avec plaisir. Metz, c’est mon club. Je joue ici depuis
que je suis tout petit. Être capitaine en équipe première
est donc un plaisir mais nous sommes plusieurs à pouvoir occuper ce poste
au sein de l’effectif. »
Samedi dernier, la rapide sortie du capitaine « titulaire » n’a
pas affecté la bonne entame des Grenats. A Ajaccio, Leca n’était
pas totalement à l’extérieur puisqu’une partie de
lui appartient à l’île de beauté. «
Mes grands-parents paternels sont Corses. Ils ont vécu sur le continent
mais sont désormais retournés sur l’île. » Pour
autant, même s’il a un attachement certain à la région,
cela ne perturbe pas le natif de Metz d’évoluer sur les terres
de ces ancêtres : « Si mon grand-père est dans les
tribunes, c’est sur que ça devient particulier. Mais sinon, c’est
un match comme les autres. » C’est à dire trois
points à prendre, ni plus ni moins.
Et face aux hommes de Bijotat, les Grenats ont réalisé la bonne
opération. Même si leur jeu ne fût pas flamboyant, le résultat
est à l’arrivée. « Nous avons fait un match
moyen, concède Leca. Le contexte et l’environnement
sont toujours particuliers ici et la chaleur ne nous a pas aidé. Ce sont
nos vertus de solidarité et de combativité qui ont fait la différence.
Nous retiendrons la seconde période ou nous avons été solides
sur le plan psychologique, notamment en fin de rencontre. » Un
dernier quart d’heure que les Messins ont joué sans leur tour de
contrôle, Mehdi Méniri, sorti sur blessure.
Il s’en est fallu de peu pour que l’édifice se lézarde,
notamment sur les coups de fusil du Brésilien Marcelinho, mais Metz a
plié sans rompre. La preuve que cet effectif est homogène est
satisfaisant sur le plan quantitatif. « Grégory et Mehdi
sont deux éléments très importants de notre dispositif,
affirme Leca. Greg est malheureux depuis le début de la saison
et j’espère qu’il va pouvoir revenir au plus vite. Toutefois,
nous avons les joueurs nécessaires pour palier ce type d’absence.
Notre groupe peut répondre aux aléas d’une saison comme
les suspensions ou les blessures. »
Pour sa part, Leca espère confirmer la saison pleine qu’il vient
d’accomplir après avoir été victime d’une rupture
des ligaments croisés et effectué une saison en demi-teinte en
Ligue 2. « J’espère apporter plus que l’année
passée. Je dois travailler en conséquence afin de progresser chaque
jour, avant tout pour l’équipe. Après, j’ai comme
chacun des objectifs personnels. Mais c’est le collectif qui prime. »
Ce collectif a l’occasion de réaliser un joli coup avec le venue
de Lyon ce dimanche. Face au Champion de France, il n’y aura aucun esprit
de revanche par rapport à la rencontre de l’année passée
qui avait vu les Gones s’imposer en terre messine de manière quelque
peu frustrante. Pour Grégory Leca, le challenge est motivant : «
Comme toutes les grosses cylindrées, je pense qu’il vaut mieux
jouer l’OL en début de championnat. En général, ils
ne sont pas encore au top. Les nouveaux joueurs ne sont pas totalement intégrés
et il existe une période de rodage durant laquelle ils digèrent
la préparation d’avant saison. Nous serons devant notre public,
face à un ténor du Championnat, avec l’envie de faire plaisir
à nos supporters. Nous aurons une pression vers le haut qui ne peut être
que positive. » Voilà qui donne envie, c’est le
cas de le dire * !
* Ce mardi soir, près de 17 000 sésames ont
déjà trouvé preneur.