Lors du match joué contre Grenoble, un enfant, présent en tribune
Est, a été brûlé au 2ème degré par
un fumigène. Ce fait navrant vient malheureusement étayer les
conclusions demandées par Gérard Rousselot, président de
la Commission Nationale Mixte de Sécurité et d’Animation
dans les Stades, à un ingénieur pyrotechnicien d’une grande
société toulousaine.
Les enseignements tirés de cet entretien ne peuvent manifestement laisser
indifférents les spectateurs des rencontres de football qui insistent
souvent sur le côté festif des différents artifices. Mais
il est bon de préciser, en préambule, que ces questions posées
avaient pour objet d’assouplir la loi et de maîtriser l’usage
des produits dans un stade à la demande des associations « Ultras
».
Les réponses apportées ne laissent aucun espoir de pouvoir donner
une réponse favorable à ces requêtes car tous les produits
pyrotechniques sont classés dangereux. Ils sont plus ou moins sécurisés
mais cette sécurisation coûte cher et certains fabricants étrangers
(Espagne et Italie notamment) y renoncent.
En clair, les produits exigent des précautions pour le transport (une
contravention est prévue pour les conducteurs en détenant dans
leur véhicule), le stockage et l’utilisation. Il faut savoir que
la mise en œuvre des produits est un métier où le risque
zéro n’existe pas. Les risques concernent la température
(brûlures), le danger pour les yeux (atteinte possible de la rétine),le
tir tendu, la toxicité (pots à fumée, feux de Bengale)
et l’effet sonore.
Le spécialiste rencontré pour cet entretien a apporté quelques
exemples édifiants :
- torche SNCF : c’est un produit fiabilisé mais il dégage
une température élevée et brûle pendant 8 minutes.
- Une fusée de détresse de bateau
monte à 300 m d’altitude. Tirée à l’horizontale,
elle devient dangereuse comme l’a prouvé l’incendie du Parlement
de Bretagne à Rennes voici quelques années.
- Un feu à main ne s’éteint
pas. Par nature, il n’a pas besoin d’oxygène pour brûler.
- Feu de Bengale : la température est au
minimum de 400°. La fumée peut être toxique.
- Marron de terre : c’est un produit extrêmement
dangereux. La matière est sensible et l’effet est déflagrant.
Sa mise en œuvre par un pyrotechnicien est obligatoire.
On l’aura compris, tous ces produits présentent un danger avéré.
On ajoutera que les produits italiens ou espagnols, ceux que l’on trouve
le plus sur les stades car ils sont les moins chers, ne respectent pas les normes
de sécurité.
Autant de raisons donc d’être sages…et prudents en particulier
pour le dernier match où il y aura beaucoup de monde et de pression!
Matériels pyrotechniques : un appel à la sagesse
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