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K.N’Doram : « Je me suis forgé un mental d’acier à Metz »

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Kevin, quels sont vos premiers souvenirs liés au football ? 

Kevin N’Doram : Je jouais toujours au football, lorsque j’avais un peu de temps, devant la maison de mon enfance. J’adorais taper dans le ballon avec mon grand frère. Un jour, sans m’en parler en amont, mes parents m’ont conduit à un entraînement. Je me m’y attendais pas du tout. Je m’en souviendrai toujours de l’émotion que j’ai ressentie lors de ce premier entraînement. C’est un des moments qui m’a le plus marqué dans ma vie. En arrivant sur le terrain, j’ai compris que le football allait devenir plus qu’un jeu, que ma passion grandissante pour le ballon rond allait définir ma vie. 

Vous avez connu vos premières minutes en pro avec l’AS Monaco, votre club formateur, qu’avez-vous ressenti au moment de fouler la pelouse ? 

K.N : Je dois avouer que sur le moment je n’ai pas vraiment réalisé. J’étais focus et déterminé à réussir cette première apparition. Après le match, j’avais un immense sentiment de fierté et d’accomplissement. Jusqu’à l’heure, cela reste mon meilleur souvenir en tant que footballeur professionnel. Je souhaite à tout le monde de ressentir un jour une telle extase, d’être comme transporté dans un monde rêvé. J’ai débuté à domicile, dans la ville où je suis né… C’était beaucoup d’émotions ! 

Comment avez-vous été recruté par le FC Metz ? 

K.N : Nous étions en contact avec le FC Metz depuis deux ans. Ce qui m’a poussé à venir c’est une discussion avec l’entraîneur Frédéric Antonetti. Nous avions eu un échange par téléphone et son discours m’avait frappé. J’ai ensuite eu un rendez-vous à Nice avec le directeur de l’époque Philippe Gaillot et Frédéric Arpinon. J’ai été totalement séduit par le projet, j’avais très envie de porter les couleurs du club. 

Vous avez passé quatre ans sur les bords de la Moselle. Comment jugez-vous votre évolution tant sur le plan professionnel que personnel ? 

K.N : J’ai davantage grandi sur le plan personnel. Car malheureusement, j’ai connu de nombreuses blessures qui m’ont empêché de pleinement m’épanouir footballistiquement parlant. Mais je sens quand même que j’ai évolué sportivement parce que je me suis forgé un mental d’acier à Metz. Et cela, je ne l’oublierai jamais. Je serai toujours attaché au club et à la ville.

Vous êtes un grand passionné de mode, d’où vous vient cette passion ? 

K.N : Je tiens cette passion de mes parents. Ma maman adorait me créer des looks lorsque j’étais petit, elle a toujours eu beaucoup de style. Quant à mon père, il avait énormément de paires de chaussures. Je n’ai pas vraiment de style en particulier. Ce sont des looks dans lesquels je me sens bien. Parfois, quand je suis à la maison, je teste des associations mode, juste pour mon plaisir. 

Quelle place occupe votre maman dans votre vie ? 

K.N : Ma maman occupe une grande place dans ma vie, je lui dois beaucoup. Elle me suit depuis mes débuts et m’a encouragé à poursuivre mon rêve. Elle me conseille et m’aide à prendre les bonnes décisions. 

Dans la vie de tous les jours, vous êtes assez discret ce qui est assez contradictoire avec votre style vestimentaire. Comment vous l’expliquez ? Qui prend soin de vos fameuses dreadlocks ? 

K.N : J’ai toujours été quelqu’un de discret, il est vrai que dans la vie de tous les jours je ne parle pas beaucoup. Je m’exprime sur le terrain. Après je suis le premier à rigoler ! J’utilise la mode comme moyen d’expression. C’est ma sœur qui m’a fait mes premières dreadlocks. Ensuite, des coiffeurs à gauche à droite. Et depuis maintenant trois ans, c’est ma compagne, ancienne professionnelle de la coiffure, qui s’en occupe. 

Vous venez d’être papa, cela change la vie. Comment avez-vous vécu cette arrivée ? 

K.N : C’est une expérience incroyable ! J’avais déjà échangé avec des jeunes papas mais de le vivre c’est totalement différent. Je ne m’attendais pas à une telle vague d’émotions. J’ai toujours rêvé d’avoir une petite fille, et grâce à Dieu, aujourd’hui c’est une réalité. C’est un sentiment unique et une immense fierté. 

Vous êtes très proche d’Habib Maïga. Racontez-nous une anecdote avec lui… 

K.N : J’ai plein d’anecdotes avec Habib Maïga mais je ne suis pas certain de pouvoir les raconter ici (rires). J’ai côtoyé de nombreux footballeurs, dans ma carrière, mais je le dis souvent : si je devais choisir l’un d’entre eux pour partir à la guerre, je choisirais Habib Maïga. C’est un homme de valeurs, droit, sur qui on peut toujours compter. 

Comment avez-vous vécu son départ ? Quel message souhaiteriez-vous lui faire passer ?

K.N : Nous étions un peu préparés, nous savions qu’il voulait partir à ce mercato d’hiver. C’est certain que cela fait mal au cœur car nous avons passé quasiment cinq saisons ensemble. Mais cela fait partie du football. Notre amitié ne va pas s’arrêter là, on continuera à se voir. Je suis très fier de lui et de ce qu’il est venu. On est arrivés jeunes au club, nous avons évolué côte à côte. Nous sommes désormais tous les deux papas. Je tiens aussi à le remercier au nom de toute l’équipe et de tout le club. Il a énormément apporté au vestiaire.

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