Ultime graal avant d’endosser officiellement la casquette d’entraîneur d’une équipe professionnelle, le Brevet d’Entraîneur Professionnel de Football (BEPF) a fait étape au sein du FC Metz cette semaine.
Menée sous l’égide de la FFF, la formation au BEPF se divise chaque année en treize sessions, dont six ont lieu au sein des formations de Ligue 1 et Ligue 2. « On a la volonté d’aller dans les clubs afin pour être au cœur du réacteur, rencontrer les différents acteurs et être confrontés aux différentes problématiques de la structure » nous confie Franck Thivillier, directeur technique national adjoint en charge de la recherche, de l’enseignement et du développement international.
La venue des formateurs et des entraîneurs en formation en Moselle n’est pas le fruit du hasard. Elle s’explique par la présence de Benoit Tavenot, adjoint de Frédéric Antonetti sur le banc messin, dans la liste des potentiels futurs lauréats de la session 2021-2022, aux côtés d’autres noms du football français comme Zoumana Camara, Habib Beye, David Le Frapper, Maxence Flachez ou Emmanuel Da Costa.
Un diplôme en écho avec la société
Face à eux, Francis Gillot, Lionel Rouxel et Franck Thivillier assurent l'encadrement. « Le BEPF n’est pas réservé qu’aux entraîneurs qui viennent du football professionnel. Régulièrement, on a des techniciens du monde amateur qui sont présents à la formation » explique le dernier nommé. Tous sont observés et soumis à une évaluation durant leur parcours, et devront soumettre à leurs observateurs différents projets qu’ils doivent mener. « La finalité du BEPF, c’est de permettre à des entraîneurs en formation de construire leur projet afin d’être efficaces, encore plus vite, lorsqu’ils entreront dans une structure professionnelle. Le mot-clé, c’est l’accompagnement ».
Nanti de son diplôme, l’entraîneur doit donc être en mesure de répondre aux différentes problématiques auxquelles il doit faire face, une fois à la tête d’une formation professionnelle. En ce sens, les formateurs du BEPF mettent un point d’orgue à préparer les futurs techniciens à toutes les éventualités. « Il y a quatre grandes thématiques. La première concerne le management, car l’entraîneur est un manager. La seconde tourne autour des technologies. Certains en utilisent trop, d’autres pas assez. Il faut un équilibre. Ensuite, il y a les problématiques d’ordre éthique. Une société en agitation se reconstruit toujours sur des bases éthiques. Enfin, le quatrième thème aborde les méthodes d’entraînement ».
Cette semaine, c’est donc sur l’ancienne base aérienne 128 de Frescaty qu’a pris place cette nouvelle session de formation, aussi bien en salle que sur les terrains. Benoît Tavenot et les autres candidats ont en effet pu compter sur la participation du groupe Elite messin pour s’exercer à la gestion d’une séance d’entraînement, et ainsi parfaire leurs compétences de futur entraîneur professionnel.
