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Pape Matar Sarr : "Heureux des résultats actuels !"

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Pape Matar, en raison de votre récente arrivée au FC Metz (septembre 2020), les supporters grenats vous connaissent peu. Pouvez-vous vous présenter ? 

Pape Matar Sarr : « Je viens du Sénégal. J’ai été formé à l’Académie Génération Foot. J’ai 18 ans, j’ai rejoint le FC Metz en début de saison et j’évolue au poste de milieu de terrain. C’est mon poste de prédilection. Au Sénégal, je jouais souvent en 8, mais ici, j’ai l’habitude de jouer en 6. Je suis à l’aise à ces deux postes, je me suis vite adapté ! »

À seulement dix-huit ans, vous avez quitté votre pays pour rejoindre la France. Comment s’est passée votre acclimatation dans votre nouveau club ?

P-M.S. : « Ici, j’ai découvert à un nouveau climat !Au début, avec le froid, j’avais du mal à mettre mes chaussures pour aller sur le terrain. Même après l’entraînement, c’était compliqué pour retirer mes crampons parce que j’avais les pieds gelés. Je devais attendre un quart d’heure pour me réchauffer. Opa Nguette et Farid Boulaya m’ont d’ailleurs un peu taquiné à ce sujet ! Mais après quelques semaines, je me suis adapté à mon nouvel environnement. »

Votre entraîneur, Frédéric Antonetti, vous a-t-il aidé à mieux vous intégrer ? 

P-M.S. : « Oui, il m’a souvent dit que je devais tout faire pour m’adapter. Il a été un peu dur avec moi, mais c’était pour mon bien ! Cela m’a aidé, car il m’a beaucoup poussé. Il est exigeant avec tout le monde. Quand j’ai réussi à mettre ces difficultés de côté, on a tout de suite vu le résultat sur le terrain. »

Votre coach a récemment déclaré qu’il a vu un autre Matar depuis début janvier. Êtes-vous d’accord avec lui ? 

P-M.S. : « C’est quelque chose que tout le monde me dit. Je pense que c’est vrai, car je me suis concentré pour faire ce qu’on attendait de moi. J’ai fini par m’habituer à ma nouvelle équipe, et je suis heureux des résultats actuels ! » 

Votre séjour au Sénégal fin décembre semble vous avoir fait du bien…

P-M.S. : « Bien sûr, j’ai beaucoup profité de ces quelques jours passés en famille ! Ce n’était pas facile de quitter mes proches en septembre. J’avais l’habitude de vivre auprès d’eux. Je pense que ces cinq jours passés au Sénégal m’ont permis de me ressourcer et de me sentir mieux ensuite ! »

Depuis votre arrivée, Habib Maïga semble vous avoir pris sous son aile. Est-ce exact ? 

P-M.S. : « On est tout le temps ensemble, que ce soit dans le bus ou lors des repas. Il me donne beaucoup de conseils. Je le vois comme un grand frère. Habib est un exemple pour moi. C’est le cas aussi pour Farid, qui me parle beaucoup. Cela me fait beaucoup de bien, parce que je suis un jeune joueur, j’ai besoin d’apprendre. Ils m’ont beaucoup aidé jusqu’ici, et je dois profiter de leurs conseils ! »

Cette relation avec Habib Maïga vous permet-elle de mieux vous comprendre sur le terrain ?

P-M.S. : « Oui ! Il n’hésite pas à me dire si je joue trop haut ou trop bas. Je trouve que notre entente facilite notre manière de fonctionner sur le terrain. C’est quelque chose que j’apprécie beaucoup ! » 

Vous semblez également proche de votre compatriote Papa Ndiaga Yade…

P-M.S. : « Je connais Ndiaga depuis Génération Foot. Ce n’est plus un ami, c’est un frère ! On est toujours ensemble, même durant notre temps libre. Quand je suis arrivé, c’était important d’avoir un point de repère comme lui. Il a une part de responsabilité dans mon adaptation. Il m’a expliqué comment ça fonctionnait ici, parce qu’il est arrivé une saison avant moi et qu’il connaissait bien le Club. »  

On a aussi l’impression que vous appréciez mettre l’ambiance dans le vestiaire…

P-M.S. : « C’est ça ! C’est mon caractère. Après, je mets des limites, je ne peux pas tout faire ! Mais j’aime rigoler, plaisanter et taquiner mes coéquipiers de temps en temps. Je le fais souvent avec Habib, Opa, Farid ou Warren. Ils me le rendent bien aussi, et cela prouve que je suis bien intégré à l’équipe ! »

Vous avez disputé votre premier match en Grenat face au Stade Brestois, le 29 novembre. Quel souvenir garderez-vous de cette rencontre ?

P-M.S. : « Je me souviendrai de mon premier match à Saint-Symphorien ! J’étais entré en jeu, et malgré la défaite, j’étais content d’avoir disputé mes premières minutes avec le FC Metz. J’étais fier de moi ! Tout le monde m’a appelé pour me féliciter. Cela m’a donné du courage pour avancer. Je me suis dit que ce n’était que le début ! »

Face à l’OL le 6 décembre, vous avez connu votre première titularisation. Comment avez-vous vécu cette rencontre face à une grosse équipe de ce championnat ? 

P-M.S. : « Ce n’était pas facile de débuter cette rencontre. J’avais un peu de pression au moment de commencer le match. Je jouais face à Memphis Depay, un attaquant que je regardais souvent à la télévision. J’étais un peu déconcentré par rapport à cela. Il y avait de grands joueurs contre moi. C’était impressionnant ! J’aurais peut-être dû être plus focalisé sur la rencontre, cela m’aurait permis de faire un meilleur match. »

Depuis, avez-vous le sentiment d’avoir progressé sur ce point ? 

P-M.S. : « Bien sûr, je pense que j’ai pris conscience de tout cela. Maintenant, je me dis que je serai peut-être à leur place dans quelques années. Cela me motive beaucoup ! »

Avez-vous gardé le maillot que vous avez porté contre l’OL ?

P-M.S. : « Je l’ai donné à mon père ! C’est un maillot que je voulais absolument conserver. Je le lui ai apporté en décembre dernier. J’ai aussi gardé le maillot que j’ai porté lors du déplacement à Brest. Je vais les garder précieusement ! »

Vous n’avez plus quitté le onze de départ en championnat depuis le 24 janvier et la réception du FC Nantes. Comment l’expliquez-vous ?  

P-M.S. : « C’est le travail ! Le coach m’a accordé sa confiance aussi. Tous les joueurs ont eu leur chance depuis le début de la saison. J’essaie de progresser match après match, tout en donnant le maximum sur le terrain. »  

Vous attendiez-vous à trouver aussi rapidement une place de titulaire ? 

P-M.S. : « Franchement, non. Je savais qu’il y avait une forte concurrence au milieu de terrain. On est sept ou huit joueurs à pouvoir évoluer à ce poste. Mais le coach a fait des choix. Peut-être ai-je saisi ma chance au bon moment. Je n’ai pas envie de décevoir mon entraîneur ! »

Frédéric Antonetti est réputé pour former et faire éclore des jeunes joueurs. En avez-vous déjà discuté avec lui ? 

P-M.S. : « Oui, j’en ai parlé avec lui récemment. Il m’a dit qu’il a lancé beaucoup de jeunes joueurs dans le monde professionnel et qu’il veut faire pareil avec moi. Il m’avait expliqué tout cela juste avant de me titulariser contre Lyon. J’espère connaître la même réussite que ses anciens joueurs. »

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