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Trop inoffensifs !

Les Grenats concèdent un nouveau match nul à Brest ce samedi après-midi (1-1). S’ils sont parvenus à égaliser en seconde période, c’est durant la première période, maîtrisée, qu’ils auraient dû se montrer plus décisifs. Un manque d’efficacité qui commence à peser.
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Ce refrain finira par ne plus faire chanter grand-monde, du côté de Saint-Symphorien. Le refrain de l’inefficacité offensive du FC Metz. Encore une fois auteurs d’une très bonne première période, les Messins ont fait preuve d’une flagrante inoffensivité en attaque et se sont même fait piéger en toute fin du premier acte. Ils ont heureusement réussi à égaliser en début de seconde période, sans parvenir à inverser totalement la vapeur.

La première période fut à sens unique et on croyait que les Grenats avaient parfaitement saisi le message que leur coach avait passé la veille en conférence de presse : retrouver du jeu, du contenu et de la maîtrise. Ce fut fait. Avec 70 % de possession de balle en première période, les Messins eurent en plus la capacité de porter le danger sur le but brestois. Avec parcimonie, certes, mais certaines opportunités auraient certainement mérité de débloquer le tableau d’affichage.

Daniel Candeias avait signé la première, d’une reprise de volée à la conclusion d’un coup-franc de Yeni Ngbakoto. Le ballon était contré à bout portant par Tié Bi (7°). Puis ce fut une belle ouverture de José Palomino, du milieu de terrain, qui trouvait Juan Kaprof qui lui-même déviait pour Emmanuel Mayuka, idéalement placé au point de penalty. Dommage, ce dernier était devancé par un défenseur breton (8°). Par deux fois ensuite, Yeni Ngbakoto prenait ses responsabilités, mais ses tentatives, à ras de terre (15°), ou en demi-volée (22°), n’accrochaient pas le cadre. Tout comme celle d’André Santos à la reprise d’un centre venu de la gauche (27°).

Mais les incursions les plus tranchantes furent conclues (ou pas) par Juan Kaprof : l’Argentin était une première fois devancé in extremis après une magnifique transmission aérienne de Manjeck (25°), puis un poil trop court pour reprendre au point de penalty le ballon qu’avait raté le portier adverse, sur un centre de Gomes (31°).

Oui, mais dominer n’est donc pas gagner. Après la demi-heure de jeu, les Bretons commençaient à trouver le chemin de la surface de réparation messine. La troisième frappe cadrée des Locaux fut la bonne. Sur les deux premières, David Oberhauser s’était parfaitement interposé : devant une tête de Falette (20°) et dans un face-à-face décisif contre Joseph-Monrose (39°). Sur la troisième, il ne put pas grand-chose : un contre mené à 100 à l’heure se conclut par un centre de Battocchio. A la réception, Bryan Pelé devançait Ivan Balliu pour claquer une tête puissante (1-0, 44°). Sans avoir la maîtrise, le Stade Brestois menait 1-0 et rentrait presque aussitôt au vestiaire pour la pause réglementaire.

La seconde période n’était heureusement pas le reflet de la première. Les Messins furent moins dominateurs, laissant plus leurs adversaires faire le jeu, mais ils eurent au moins le bonheur de remettre les compteurs à égalité malgré tout. Un paradoxe floqué de la Croix de Lorraine : dominateurs, les joueurs de José Riga parviennent rarement à concrétiser leur mainmise ; plus timorés, ils concluent plus souvent leurs rares opportunités.

Ce fut encore le cas ce samedi après-midi. Leur deuxième incursion en deuxième mi-temps fut ainsi la bonne. Après que Ngbakoto a subi le retour de Belaud (54°), le corner joué en deux temps aboutissait à un centre de Gomes de la gauche, parfaitement repris de la tête par José Luis Palomino qui inscrivait son troisième but sous les couleurs du FC Metz (1-1, 62°).

Aucune tentative grenat qui suivit ne fut cadrée : Mayuka (69°), Candéias (73°), Gomes (87°) et surtout Ngbakoto qui frôla le poteau de Hartock en toute fin de match (89°), furent plus ou moins loin d’accrocher le cadre du but brestois ; aucun n’y parvint. Alors qu’en face, les attaquants hôtes du Stade Francis-Le Blé n’hésitaient pas à mettre David Oberhauser à contribution : sur un centre-tir (75°), sur une frappe de Grougi entré en jeu (79°), sur une première reprise de Platje (82°) et sur une nouvelle parade décisive face à Platje qui était en position idéale pour marquer (84°). Le double retour de Palomino et Sassi dans les pieds de Grougi puis de Koubemba finit de sauver le FC Metz d’une nouvelle défaite (87°).

Toujours invaincu à l’extérieur, le club lorrain ne parvient toutefois plus à se montrer décisif ni à faire la différence qui mène à la victoire. C’est certainement l’axe de travail principal de l’entraîneur José Riga pour les jours à venir : tant mieux, une petite trêve internationale se présente à l’horizon.

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