Metz - Clermont, je réserve ma place

Pas vernis !

Malgré une deuxième mi-temps dominée de la tête et des épaules, les Messins repartent de Bretagne avec une nouvelle défaite. Les Rennais, qui ont marqué à la vingtième minute de jeu, ont fait preuve d’un réalisme tranchant (1-0).
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Quand ça ne va pas, ça ne veut pas ! Ce soir au Stade de la Route de Lorient, les Messins ont mis tous les bons ingrédients pour essayer de remporterenfin – un match en Ligue 1 après quatorze parties sans victoire. La possession de balle (54 %), les occasions (17 tirs au but, 22 centres), l’envie, le jeu : tout cela fut largement à l’avantage des joueurs d’Albert Cartier en ce samedi soir, face à une équipe de Rennes qui affichait tout de même treize points de plus au classement de la Ligue 1 avant le match. Et tout cela n’a même pas suffi : si la physionomie du match a été fondamentalement différente de celui perdu une semaine plus tôt à domicile face à Evian Thonon Gaillard, le résultat fut le même. C’est ainsi lestés d’un nouveau revers que les Grenats quittent la Bretagne au soir de cette vingt-huitième journée d’une Ligue 1 qui les boude de plus en plus.

Peut-être parce que de tous les ingrédients nécessaires à la victoire, les Lorrains ont une nouvelle fois oublié de remettre la main sur l’essentiel : le réalisme. Ils ont eu beau se procurer une kyrielle d’occasions, particulièrement au cours d’une deuxième mi-temps durant laquelle leurs hôtes ne virent que très rarement la lumière, les hommes du FC Metz ne réussiront pas à vaincre tant qu’ils n’auront pas retrouvé ce satané réalisme. Ils ne parviendront pas à décocher chaque week-end dix tirs cadrés comme ce fut le cas face aux Rouge et Noir de Philippe Montanier…

Pour cette partie, Albert Cartier avait choisi de revenir à une configuration plus « classique », avec Bussmann et Métanire en défense, le retour de Malouda au milieu de terrain et Maïga seul en pointe. La machine messine mit une bonne demi-heure à se mettre en route. Pas de chance, c’était plus que le temps qu’il avait fallu aux Rennais pour huiler la leur et débloquer le tableau d’affichage : après une tête de Pedro Henrique non cadrée (14°), Paul-Georges Ntep était décalé à gauche par Doucouré et armait une frappe à ras de terre qui filait sous les gants de Carrasso (1-0, 19°). Le portier messin vivait d’ailleurs une soirée cauchemardesque puisqu’il était contraint de céder sa place dix minutes plus tard, vraisemblablement touché aux adducteurs (29°).

Lancé à froid dans la bataille, David Oberhauser profitait du dernier quart d’heure de ce premier acte pour se mettre en confiance : il exécutait une parade magnifique du pied sur une frappe à bout portant de Doucouré (34°) avant de se saisir d’une tête de Pedro Henrique sur corner (37°). Ses coéquipiers commençaient dans le même temps le festival qu’ils allaient proposer en deuxième mi-temps : Maïga tentait une frappe des vingt-cinq mètres captée par Costil (7°), déviait habilement Malouda plein axe mais celui-ci était devancé par l’arrière-garde rennaise (17°), manquait le cadre sur une longue touche de Bussmann (36°) ; puis Florent Malouda cadrait une tête sur un service de Métanire, mais le cuir finissait encore dans les gants du gardien breton (45°).

La seconde période débutait sur un double coup d’éclat. D’abord, Modibo Maïga trouvait, d’une reprise de la tête sur un corner, le poteau droit de Costil, sans que Bussmann ni Sarr ne puissent reprendre le ballon fuyant (47°) ; ensuite, David Oberhauser réalisait un nouvel arrêt salvateur, du bout du gant sur une reprise de Ntep au point de penalty, venue conclure un centre en retrait de MBengue (50°). Ce fut l’un des seuls rais de lumière rennais dans ce second acte ; les deux autres intervinrent seulement en toute fin de match, sur deux contres et alors que les Messins se jetaient corps et âme à l’attaque du but breton : Henrique crut marquer mais il fut finalement signalé hors-jeu (87°), puis Ntep cajola le poteau droit de la cage messine sur la dernière occasion du match, un coup-franc direct puissamment tiré à l’entrée de la surface de réparation (90°+3).

Sinon, rien à signaler pour les supporters du Stade de la Route de Lorient. Les débats et les occasions furent à mettre à l’actif des Messins. Mais ces derniers ont manqué de justesse dans le dernier geste. Après le poteau de Maïga, ce fut la frappe de Malouda du pied gauche, après un superbe raid de Sassi, qui se fracassa sur la barre transversale de Costil (55°). Et puis il y en eu tant d’autres, d’opportunités qui ne finirent pas dans les filets ! Des centres à gogo, dont certains ne trouvèrent personne (59°, 86°), des frappes trop enlevées (Lejeune, 62°, Sarr, 73°), des tentatives qui ne surprirent pas le portier du Stade Rennais (59°, 65°, 81°) comme ce bon coup-franc de Yeni Ngbakoto dont c’était le retour dans le groupe messin (83°). La dernière tête croisée, bien que déterminée, de Maïga ne connut pas meilleur sort que les gants de Costil (90°). Les Messins sont battus une nouvelle fois, non sans avoir chèrement défendu leur peau.

 

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