Metz - Clermont, je réserve ma place

La machine reste bloquée

Les Grenats ont subi une nouvelle défaite sur la pelouse de Bastia (2-0). Une nouvelle fois réduits à dix après l\'expulsion de Milan, les coéquipiers de Sylvain Marchal se sont pourtant bien battus, en vain.
Partager cet article :

Bien sûr, il était optimiste d'envisager que le FC Metz puisse enclencher une nouvelle dynamique à la faveur d'un déplacement à Bastia, sur la pelouse d'un Stade Armand Cesari réputé pour n'être pas le plus accueillant pour les équipes visiteuses. D'optimiste, cette hypothèse entre dans le domaine de l'irréalisable quand les éléments semblent se liguer contre vous.

Après un carton rouge doublé d'un penalty à Lyon il y a deux semaines, après la neige face à Nice à domicile la semaine dernière, c'est une nouvelle fois une expulsion qui a contrecarré les plans des Messins à Bastia ce samedi soir. Et une nouvelle fois, c'est Guido Milan qui a laissé ses coéquipiers terminer la partie à dix, après qu'il a reçu un second carton jaune en tout début de seconde période (51°).

Jusqu'ici, les joueurs d'Albert Cartier avaient tenu le choc. S'ils avaient logiquement laissé la possession du ballon à leurs hôtes, ils avaient réussi à contenir leurs offensives grâce à un bloc solidement ancré et à un peu de réussite défensive ; mieux, ils avaient eu le ballon de l'ouverture du score au bout du pied mais Romain Métanire, idéalement servi par Sergei Krivets sur un contre fulgurant, avait trop croisé son tir à bout portant (35°).

Cette occasion en or fut le premier tournant de la partie, car elle arriva justement après que les Bastiais avaient raté, eux aussi, quelques opportunités de platine et notamment sur coups de pied arrêtés. Johann Carrasso avait remporté un premier face-à-face contre Sio (17°), puis Lejeune et Milan s'y étaient mis à deux pour dévier une tentative de Kamano sur un coup-franc de Boudebouz (26°) ; enfin, le poteau avait contré une reprise de Squillaci sur un nouveau coup-franc de l'ancien Sochalien et dans la foulée, Gaëtan Bussmann sauvait son équipe sur sa ligne en mettant son flanc en opposition au ballon frappé par Sio (35°).

A peine revenus sur le terrain après la pause réglementaire, les Messins devaient donc composer avec l'expulsion somme toute logique de leur défenseur central, auteur de deux fautes incontestables (37°, 51°). Ils tinrent un quart d'heure avant de plier sur l'une des rares offensives corses de la deuxième période. Et cruellement, en plus. Car le portier messin venait d'exécuter un arrêt parfait face à Giovanni Sio qui s'était présenté seul face à lui (65°) ; seulement, le ballon était récupéré aux vingt mètres par François Kamano, qui ajustait une frappe enroulée du pied droit magistrale. Le ballon vint se loger dans l'angle du but de Johann Carrasso (1-0, 65°). Imparable !

Dès lors, les efforts des Visiteurs se décuplèrent pour tenter d'arracher une égalisation qui aurait eu le mérite de leur redonner de la confiance. Les tentatives lorraines se multiplièrent, sans être toutefois suffisamment dangereuses pour inquiéter Areola. Le gardien du SCB capta les frappes lointaines cadrées de Philipps (47°), de Lejeune (53°), la reprise à bout portant de Ndaw (61°), la tête de Palomino (63°) et le dernier tir contré de Ngbakoto (89°).

Las, entretemps, les Bastiais avaient déjà doublé la mise. Marchal, entré en jeu suite à la sortie contrainte de Guido Milan, avait commis une faute sur Floyd Ayité qui avait conduit l'arbitre Stéphane Lannoy à désigner le point de penalty. Ryad Boudebouz n'avait pas tremblé pour convertir le cadeau (2-0, 80°).

La lanterne rouge a décidé de rester quelques jours de plus dans les pattes des Lorrains. Ceux-ci doivent en outre faire avec les bons résultats ce samedi soir de Lorient, vainqueur à Reims (1-3), et de Caen, vainqueur de Toulouse (2-0). La réaction des hommes d'Albert Cartier doit venir dès la semaine prochaine. Ils reçoivent d'abord Brest pour le compte des huitièmes de finale de la Coupe de France, jeudi à 19h45, puis ils accueillent l'EA Guingamp, dimanche à 17h00. Tout est loin d'être déjà perdu : l'heure doit être à la mobilisation générale. Allez les Grenats !

 

A lire également

28Mar2024

Billetterie

Le samedi 30 mars, le FC Metz retrouvera le Stade Saint-Symphorien et affrontera la formation monégasque. Le coup d’envoi de ce match comptant pour...
Lire la suite

Web TV

Vous devez accepter les cookies analytiques pour visualiser les videos. Accéder aux paramètres des cookies 28/03/2024 Metz - Monaco, la...
Lire la suite

Actualités

Engagé dans une démarche éco-responsable et de réduction du nombre de véhicules circulant aux abords du Stade Saint-Symphorien, le FC Metz s’est...
Lire la suite