Metz - Clermont, je réserve ma place

Huit points !

Longtemps, les Messins se sont heurtés au portier clermontois, auteur de plusieurs parades décisives. Mais leur générosité a fini par payer dans le dernier quart d’heure, quand Diafra Sakho les a libérés d’une frappe à ras-de-terre (1-0). Le FC Metz compte désormais 8 points d’avance sur le quatrième !
Partager cet article :
Comment passer par tous les stades de l’émotion ? Venez passer un après-midi à Saint-Symphorien ! Ce samedi, les Messins ont longtemps fait marronner leurs supporters qui ont cru un bon bout de temps que leur week-end serait marqué par la frustration d’une occasion manquée. Une ? Oui, celle de profiter des bons résultats de la veille et de creuser encore un peu le fossé qui sépare le FC Metz du pied du podium. Mais aussi plusieurs : celles que se sont procuré les joueurs messins au cours de ce match curieux, qui ont poffert aux aficionados grenat un panel d’émotions.
 
Emotion n°1 : L’euphorie
Les Grenats sont rentrés dans la partie de manière parfaite ou presque. Le chronomètre n’avait pas eu le temps de passer la première minute que Diafra Sakho obligeait d’une frappe puissante Fabien Farnolle, le gardien clermontois, à sa première claquette (1°). Ce fut loin d’être la dernière. Le portier auvergnat avait ruiné les tentatives messines au match aller, il fut à deux doigts de réitérer l’exploit lors de cette manche retour. Tour à tour, il repoussa une tête de Fauvergue (4°), une frappe de Kashi (6°), une tentative de Sakho de l’extérieur du pied (7°) puis une énième frappe de l’attaquant sénégalais (8°). Les travées de Saint-Symphorien se frottaient les mains : leurs idoles n’allaient faire qu’une bouchée des petits Auvergnats !
 
Emotion n°2 : Le doute
Certes, les Messins avaient allumé beaucoup de mèches en début de match, mais ils avaient perdu le briquet ; certes, les joueurs de Régis Brouard ne touchaient pas beaucoup de ballons ; certes, la maladresse de ces derniers les empêchait de conclure victorieusement les quelques contre-attaques dont ils finirent par bénéficier (60°) quand les fils du jeu se décousaient les uns après les autres. Mais en attendant, les Grenats avaient quelque peu relâché les mailles du filet, manquaient un peu plus de contrôles et souffraient plus lourdement du terrain extrêmement gras. Sans oublier que le tableau d’affichage ne bougeait toujours pas. 
 
Emotion n°3 : La frustration
La seconde période avait failli débuter comme la première : deux actions coup sur coup, une frappe de Fauvergue (45°) et surtout une reprise de Sakho suivant une déviation de la tête du même Fauvergue (48°) remettaient le public de Saint-Symphorien dans l’ambiance… et Farnolle en lumière. Dans le brouillard d’un jeu trop haché et devenu trop arrêté, la tête plongeante du meilleur artilleur messin faisait office d’éclair de génie (65°), mais c’est encore le gardien visiteur qui se couchait et détournait le ballon sur son poteau. Rageant ! Les joueurs d’Albert Cartier allaient-ils vraiment manquer cette opportunité unique que leur avaient généreusement offerte leurs concurrents ?
 
Emotion n°4 : La délivrance
Non, foi de Grenat ! Encouragés par un public qui n’a pas terminé de croire en eux, les Lorrains passaient la vitesse supérieure à l’heure de jeu. Une frappe de Kashi, la même de Rocchi (70°) rataient le cadre, mais Diafra Sakho, en leader qu’il devient, montrait la voie aux siens. Un centre parfait venu de la droite était astucieusement dévié de la tête par Kévin Lejeune pour le numéro onze messin qui se retournait et frappait à ras de terre au milieu d’une forêt de jambes (1-0, 77°). Derrière lui, c’est tout un peuple qui pouvait souffler, et souffler très fort. 
 
Emotion n°5 : Le zig et le zag
Comme souvent dans le football, le match perdait alors tout sens raisonnable. Cela commençait par un tacle assassin de Cédric Bockhorni sur Fadil Sido qui valait à l’Auvergnat une expulsion logique (80°), cela se poursuivait par une attitude difficilement compréhensible de l’entraîneur clermontois qui se précipitait vers l’action en cause (pourquoi ?) et qui prenait à parti le capitaine messin venu l’en questionner, cela se concluait par un festival d’opportunités pour des joueurs visiteurs apparemment requinqués par la tournure étrange des événements. 
Le coup-franc de Salibur plein axe s’envolait dans les airs (87°) mais pas celui de Vidémont qui permettait à Carrasso de se mettre magnifiquement en valeur – chacun son tour – (88°), et saluons pour terminer le sauvetage ultra-décisif de Sylvain Marchal sur sa ligne à l’occasion du dernier corner du match (90+5°).
 
Emotion n°6 : La joie
Quand Monsieur Hamel sifflait enfin ses trois derniers coups, il était alors enfin l’heure pour tous les Messins, joueurs, dirigeants, supporters, de laisser libre cours à leur bonheur. Si Angers avait mis la pression à leur leader en s’imposant à Auxerre la veille et en revenant à un point (avec un match en retard à jouer), le leader en question a ainsi pleinement répondu : la quatorzième victoire du FC Metz cette saison lui permet de rembourrer encore un peu plus son fauteuil et lui donne désormais huit unités d’avance sur les quatrièmes, Niort et Dijon, et neuf sur son futur adversaire, l’AS Nancy-Lorraine. Ce week-end finalement, on pourra donc tous dormir tranquilles !

A lire également

25avr2024

Web TV

Ce mercredi 24 avril, les enfants abonnés du club Famille Zoo d’Amnéville étaient près d’une centaine à participer au traditionnel et annuel Kid's...
Lire la suite

Actualités

Ismaël Traoré est l'invité du "Graoully Mag" de Moselle TV ce jeudi 25 avril à 18h30.  Rendez-vous sur le canal 33 de la TNT ou sur le site internet...
Lire la suite

Actualités

Engagé dans une démarche éco-responsable et de réduction du nombre de véhicules circulant aux abords du Stade Saint-Symphorien, le FC Metz s’est...
Lire la suite