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Eduardo : « Une fête pour la Bretagne ! »

Ce samedi soir a lieu la Finale de la Coupe de France, opposant le Stade Rennais et l’En Avant Guingamp. Remake de 2009, ce match est notamment resté dans les souvenirs d’un joueur, Eduardo. Double buteur ce soir-là, l’attaquant avait offert à l’équipe costarmoricaine plus qu’une victoire, un titre !
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Eduardo, en 2009 vous avez été l’un des héros de la Finale de la Coupe de France. Ce soir a lieu un remake de cette finale bretonne au Stade de France, cela doit bien évidemment vous ramener cinq ans en arrière ?
 
Eduardo : « (Rires) Oui, j’ai déjà fait plusieurs interviews par rapport à ce sujet et cela me fait plaisir car ça veut dire que je fais partie de l’histoire de cette compétition. J’en garde évidemment un excellent souvenir, j’ai marqué les deux buts de mon club, mais la victoire revient avant tout à toute l’équipe et aux supporters de Guingamp. »
 
Jouer au Stade de France pour une finale de coupe nationale est déjà en soit un grand moment, mais lorsqu’il s’agit d’un derby, cela apporte-t-il encore plus d’ampleur à l’événement ?
 
E. : « Lorsque nous sommes arrivés au Stade de France, nous avons senti une grosse ferveur. Les deux clubs ont les mêmes couleurs et viennent de la même région, c’était une véritable fête pour la Bretagne. Si je ne me trompe pas c’était la plus grosse affluence pour une finale d’une coupe nationale et l’ambiance était magique dans le stade que cela soit avant, pendant et après le match. »
 
L’histoire, tout le monde la connaît, Guingamp qui à l’époque était en Ligue 2 remporte la finale et se qualifie pour la Ligue Europa. Il y a avoir une fête extraordinaire à votre retour dans les Côtes-d’Armor ?
 
E. : « Guingamp est vraiment une petite ville, il y a tout juste 8 000 habitants, et lorsque que nous sommes arrivés au stade du Roudourou pour faire la fête avec les supporters, il était plein à craquer. Des gens attendaient même dehors, c’était une ambiance incroyable. Je dois avouer que nous étions un peu perdus, nous ne nous étions sans doute pas rendu compte de ce que l’on venait de réaliser. Maintenant avec le recul nous pouvons dire que c’était quelque chose d’extraordinaire. »
 
Depuis ce jour, vous êtes resté dans le cœur des supporters guingampais, d’ailleurs lorsque que vous jouiez pour l’AC Ajaccio et que vous êtes revenu au Roudourou il s’est passé un évènement particulier...
 
E. : « Oui, c’est quelque chose qui m’a touché au plus profond de moi. Les supporters guingampais avaient fait un tifo à mon effigie. Nous faisons simplement notre travail, et lorsque je l’ai vu je me suis aperçu que nous avions réalisé quelque chose de bien, que nous étions vraiment dans l’histoire du club et dans les souvenirs des supporters. Depuis que nous savons que la finale de samedi sera la même qu’en 2009, j’ai reçu beaucoup de messages, des quatre coins de la France, sur mon téléphone et sur les réseaux sociaux. Les supporters guingampais me demandent si je serai présent pour le match et cela me fait énormément plaisir. C’est quelque chose que je garderai en tête toute ma vie. »
 
Aujourd’hui, étant au FC Metz, vous avez participé à huit rencontres, dont sept comme titulaire. Vous en êtes à deux passes décisives et vous avez ouvert votre compteur but sous vos nouvelles couleurs à Châteauroux.
 
E. : « Cela m’a fait du bien de marquer ce jour-là, c’est quelque chose de forcément positif parce que marquer est l’objectif premier d’un attaquant. J’ai toujours joué pour gagner, pour que l’équipe ramène les trois points, après qu’importe le buteur, c’est aussi quelque chose de très bénéfique que plusieurs joueurs puissent inscrire des buts. Mais pour moi, le plus important est d’aider l’équipe, d’apporter quelque chose à chaque match et qu’à la fin nous remportions la victoire. »
 
Depuis votre arrivée à Metz vous avez quelque peu changé votre registre de jeu, vous jouez désormais aux côtés d’un autre attaquant, ce qui était plutôt rare dans vos anciens clubs ? 
 
E. : « Je cherche avant tout à faire ce que me demande le coach, tout dépend des matches et de l’équipe que l’on rencontre. Au FC Metz je n’ai pas le même rôle que dans mes anciens clubs, j’ai un peu plus de liberté sur le terrain pour décrocher et demander plus de ballons. À Ajaccio par exemple, je jouais seul en pointe et je cherchais surtout la profondeur; à Metz, nous avons Diafra Sakho qui remplit très bien cette fonction, il est costaud, grand et garde bien le ballon. J’aime cette façon de jouer qui me permet de toucher davantage la balle. »
 
Qui dit nouveau club, dit souvent nouvelle région. Vous découvrez la Lorraine, quelles sont vos impressions ?
 
E. : Je me suis senti bien dès le premier jour où je suis arrivé en Moselle. C’est une région que j’aime, qui est très jolie et où il y a beaucoup de choses à faire. C’est bien pour toute la famille, il y a tout ce qu’il faut. Sa petite taille et sa tranquillité me font penser à la Suisse que j’ai appris à connaître en jouant au FC Zurich. Les deux régions sont très proches de l’Allemagne au niveau de l’architecture et de la mentalité et j’apprécie beaucoup.
 
Pour finir, une question sur un événement que tout le monde attend. La Coupe du Monde approche, et elle a lieu dans votre pays. Il doit y avoir une forte attente au Brésil ? 
 
E. : Le Brésil attend cette Coupe du Monde depuis 1950, la défaite en finale contre l’Uruguay est restée dans les mémoires de tous les Brésiliens. Cet événement historique amènera encore un peu plus de pression sur les épaules de la Seleção et personne là-bas ne voit autre chose qu’une victoire du Brésil chez lui. Le Brésil est un grand pays de football, ce sera la fête dans tout le pays, tout est réuni pour faire de ce moment une grande Coupe du Monde.

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