Metz - Clermont, je réserve ma place

Un combat sans vainqueur

Après Uzès Pont-du-Gard, le FC Metz ramène un nouveau point de Fréjus. Il est difficile, comme la semaine passée, de savoir s’il faut s’en réjouir ou en être déçu.
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Tours jumelles d’époque reconverties en guichets de billetterie, vestiges d’aqueduc en toile de fond, vestiaires adossés à l’école municipale : le stade Pourcin de Fréjus est une enceinte champêtre et accueillante, nichée dans un cadre charmant. Il était de plus en fête à l’occasion de la venue du FC Metz, qui a pu mesurer l’image qu’il conservait en France en dépit de ses récentes déconvenues sportives.

Des animations avaient été programmées pour fêter l’évènement et les tribunes étaient copieusement garnies de plus de deux mille spectateurs, dont une bonne centaine de Messins participant activement à l’animation. Mais, comme on s’y attendait côté visiteur, ce chaleureux accueil ne survécut pas au coup d’envoi de la rencontre. Sur une pelouse difficile, tant pour faire tourner le ballon que pour prendre ses appuis, l’Etoile Football Club Fréjus Saint-Raphaël et le FC Metz se sont livrés à une belle bataille accouchant finalement d’un match nul (1-1) qui peut laisser quelques regrets aux Grenats.

En termes d’engagement, ceux-ci se sont montrés à la hauteur du défi imposé par leurs adversaires. Bousculés d’entrée, ils prirent progressivement le dessus au cours de la première période et surent se montrer efficaces dès leur première opportunité. Désigné capitaine en l’absence de Grégory Proment, quelque peu diminué, Yeni Ngbakoto montra le chemin aux siens en trompant, du gauche et en deux temps, Gaëtan Deneuve (0-1, 30°). Le FC Metz semblait alors avoir imposé son jeu à son adversaire.

Mais l’équipe de Fréjus Saint-Raphaël, volontaire et enthousiaste, parvint à égaliser dans la foulée. Une contre attaque conclue par Raphaël Delvigne, de près, face à Johan Carrasso (1-1, 36°) : d’un côté comme de l’autre, les attaquants s’étaient montrés adroits pendant les quarante cinq premières minutes, puisqu’aucune autre occasion franche n’était à relever au moment de rejoindre le vestiaire.

Par la suite, Albert Cartier utilisa un banc fourni pour tenter de faire la différence. Alhassane Keita, Bouna Sarr et Grégory Proment furent appelés au combat. Cela faillit payer. Le FC Metz se procura une belle occasion par Diafra Sakho, mais le Sénégalais manqua le cadre d’un cheveu (75°). Et il fut le reste du temps plus près de marquer un but que d’en encaisser un, ceci en dépit d’une fin de match décousue qui vit N’Doye et Inez être successivement exclus. Dans les arrêts de jeu, c’est même Metz qui faillit décrocher le jackpot. Sakho jeta ses dernières forces dans un ultime face-à-face, mais Gaëtan Deneuve l’emporta (92°).

Sans cette parade du gardien de Fréjus, les Messins auraient enregistré une huitième victoire et conservé leur place de leader. Ils doivent au lieu de cela se contenter d’un match nul qui permet à Créteil de leur ravir. Mais, sur le terrain, ils peuvent se satisfaire d’avoir apporté une confirmation : l’équipe a du répondant et semble armée pour tenir toute une saison dans le haut du tableau du championnat National.
 

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