Metz - Clermont, je réserve ma place

Patrick Hesse connaît la chanson

Joueur puis entraîneur dans des clubs amateurs par le passé, Patrick Hesse sait ce que représente un match de coupe de France pour une équipe telle que Le Mée-sur-Seine.
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Dimanche, en début d’après-midi, le FC Metz fera sans entrée en lice en coupe de France. Comme l’ensemble des clubs de Ligue 2, c’est au septième tour de cette compétition appréciée de tous les ‘petits’ clubs que les Grenats débuteront leur parcours. Ils espèrent bien sûr ne pas le terminer sur la pelouse d’une équipe évoluant en division d’honneur. Mais le risque zéro n’existe pas. Poussé aux prolongations par Dole l’an passé, Metz sait bien que rien n’est acquis d’avance. Patrick Hesse, entraîneur adjoint en poste depuis cet été, est là pour le confirmer.

Le maillot de Witschge et le scalp de Vairelles

Cet ancien milieu de terrain n’a pas réalisé de coups d’éclat en tant que joueur, mais il se souvient de l’engouement qui s’emparait du stade du Schlossberg en coupe de France lorsqu’il dirigeait l’US Forbach. Au début des années 90, sa formation a atteint à plusieurs reprises le stade des 32èmes de finale, battant notamment l’AS Nancy Lorraine, alors en division 2. « La semaine qui précède ce genre de match est facile à gérer pour un coach, explique-t-il. Tous les joueurs adhèrent, ils s’entraînent mieux, sont plus concentrés et respectent davantage les consignes sur le plan tactique. Tous ces petits plus additionnés permettent simplement de produire une prestation meilleure qu’à l’accoutumée et de réduire l’écart qui sépare les deux équipes. » A l’époque, cela lui a permis de battre le Nancy de Tony Vairelles et Mustapha Hadji (1-0, le 6 mars 1993) et de faire trembler le Bordeaux de Zinedine Zidane (2-4, le 15 janvier 1995). « J’avais récupéré le maillot porté par Richard Witschge en coupe d’Europe », sourit-il.

Mais le temps de l’admiration est révolu pour Patrick Hesse. Passé du côté professionnel, sa mission est aujourd’hui d’éviter au gros de se faire manger par le petit. C’est peut-être moins excitant, mais les techniques ne manquent pas. « L’important est que les joueurs aient conscience qu’il peut leur arriver quelque chose s’ils ne font pas le nécessaire, indique-t-il. Pour cela, on peut activer plusieurs leviers. L’expérience individuelle des uns et des autres peut nous y aider. Pas plus tard que l’an passé, Metz a souffert face à plus petit que lui ! On peut aussi insister sur le professionnalisme. Si notre équipe est mise en difficulté par une DH, c’est que les garçons ne sont pas prêts mentalement à faire un match de coupe de France... » Le staff, en tout cas, a pris son adversaire au sérieux. Un observateur messin est allé superviser l’équipe du Mée ce week-end. Celle-ci a été battue quatre buts à zéro et a perdu deux de ses joueurs sur des exclusions. Ces derniers verront donc Metz de la tribune. « Je ne pense pas que cette partie soit très révélatrice de la qualité de notre adversaire. » Patrick Hesse continue de se méfier. Le groupe messin effectuera le déplacement samedi pour être dans les meilleures conditions dimanche. Quoi qu’il arrive, dans l’après-midi, Patrick Hesse sera le dernier surpris.
 

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