Metz - Clermont, je réserve ma place

Mauvaise soirée

Logiquement battus par Sedan (3-1), les Messins retombent ce soir dans la zone de relégation, pour un point de retard sur Nîmes. Les choses se compliquent pour les Grenats qui devront redresser la barre dès mardi face au Havre, s’ils veulent conserver l’espoir de se maintenir en Ligue 2.
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Dominique Bijotat l’avait prédit il y a quelques semaines déjà : d’ici au 27 mai, il y aura vraisemblablement chaque week-end une équipe qui aura le sourire, une autre déçue, et le chassé-croisé entre Metz et Nîmes pourrait bien perdurer jusqu’à la fin du championnat. Les Grenats en font la douloureuse expérience ce soir. Beaux vainqueurs la semaine passée face à Boulogne à la maison (3-1), ils se retrouvent ce vendredi dans la peau des vaincus, sans pouvoir rien y redire. En outre, ils se retrouvent relégables puisque les Crocodiles nîmois ont accroché le nul face à Reims, qui menait pourtant 2-0 au stade des Costières. Ou la tranchante démonstration du fait que, décidément, tout va très vite dans le football.

La même équipe que celle alignée à Saint-Symphorien contre l’USBCO a donc abouti au résultat exactement inverse. Mais la défaite 3-1 ramenée de Sedan ce soir est malheureusement tout sauf imméritée, tant les Sangliers ont démontré un allant, une détermination et une qualité offensive difficilement contestables. Il n’a d’ailleurs pas fallu très longtemps aux hommes de Bijotat pour s’en rendre compte. Quelque peu attentistes, ils se laissaient trop facilement déborder dans leurs deux couloirs : Eudeline d’un côté, Karaboué de l’autre n’en demandaient peut-être même pas tant. Dès la première minute, le second plaçait une incursion conclue par une tête d’Oliveira, qui obligeait déjà Oumar Sissoko à sortir une claquette de talent. Il ne le savait pas encore lui-même, mais le portier messin aurait de nombreuses autres occasions d’étaler son talent.

Dix minutes plus tard, Yoann Court lançait son équipe sur la voie du succès, reprenant victorieusement un nouveau centre de Karaboue (1-0, 10°). La suite de la première période fut une déferlante d’offensives rouges et vertes. « Sans un Oumar des grands soirs, concédera Dominique Bijotat à l’issue de la rencontre, l’addition aurait pu être plus salée. » Et pour cause. Il s’interposa face à un centre d’Eudeline rasant (19°), face à une frappe du même homme après que celui-ci se jouait de sa défense (26°) et il exécuta surtout deux parades de très grande classe coup sur coup, juste avant la pause. Pourtant, laissés bien seuls, Allart dans un premier temps (40°), Court dans un second (42°), avaient eu tout le loisir de placer leur frappe à un endroit qu’ils pensaient inaccessible pour le portier. C’était sans compter la détente exceptionnelle du numéro 40 messin.

Oui mais voilà, entretemps, Oliveira avait déjà doublé la mise. Une nouvelle fois, tout partit de Yoann Eudeline, intenable ce soir. Son appel parfait, entre les deux défenseurs, obligeait Fallou à repousser le danger de manière athlétique. Trop, selon l’arbitre, qui accordait un coup-franc plein axe aux Sedanais. Transformé en deux temps par le milieu de terrain qui décochait une frappe hors de portée de Sissoko (2-0, 29°). On croyait les Messins revenus dans le droit chemin quelques minutes plus tard : Ngbakoto offrait à Diaz un centre enroulé au deuxième poteau ; le gaucher se jetait pour envoyer le ballon au fond des filets d’un Costil pris à contre-pied (2-1, 35°).

La pause était la bienvenue pour les Lorrains. On ne sait ce que leur dit leur coach à la mi-temps, mais toujours est-il qu’ils revenaient sur le terrain avec de bien meilleures intentions. En seconde période, ils pressèrent plus haut leurs adversaires, s’exposant moins à leurs offensives tranchantes. Sans toutefois, malheureusement, parvenir à concrétiser leurs temps forts. Une maîtrise trop stérile, que s’empressaient de doucher les Sedanais dès qu’ils le purent. Le troisième but, inscrit par Alexis Allart, meilleur artilleur maison, termina de stigmatiser les errements défensifs messins. L’erreur de marquage se paya cash : 3-1, 86°. C’en était plié de se match que les Messins ne furent jamais vraiment en position de gagner.

« Nous espérions prendre au moins un point, conclura Bijotat en salle de presse, ce n’est pas le cas. Bien sûr, c’est un coup d’arrêt, mais le match du Havre se profile dès mardi. J’espère que nous n’aurons pas perdu trop de forces dans la bagarre de ce soir. »

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