Jean-Robert, comment s’est passé votre début de saison ?
Jean-Robert Faucher : « Dans la lignée de notre préparation, nous avons participé au tournoi de Quevilly. Nos prestations ont été bonnes, nous sommes arrivés jusqu’en finale contre Auxerre. Par la suite nous avons enchaîné par trois victoires en championnat avant de chuter face à Nancy. Cette défaite, face à une équipe plus mature que la nôtre athlétiquement, a mis le doigt sur les domaines que nous devions travailler. Aujourd’hui nous sommes un peu en retrait par rapport à eux. Mais je suis confiant pour la suite des évènements. »
Parlez nous du groupe de joueurs dont vous avez la charge…
J-R.F. : « L’état d’esprit y est excellent. C’est sans doute l’un des meilleurs que j’ai dirigé dans ce domaine. Le groupe est très homogène. Nous avons fait le choix de le restreindre en nombre. Cela pourrait nous poser problème au cours de la saison mais cela facilite la cohésion et nous ne laissons ainsi personne de côté. Entraîner ces joueurs est en tout cas pour moi très agréable. Il est facile de créer quelque chose, il n’y a quasiment que des Lorrains, qui ont les valeurs du club déjà bien ancrées en eux ! »
Quel bilan faites-vous des rencontres jouées jusqu’à maintenant sur le plan du jeu ?
J-R.F. : « Récemment, nous nous sommes réunis tous ensemble pour analyser notre début de championnat. En partant d’un constant simple : nous tournons à 3 points de moyenne par match. Pour participer aux phases finales il faut augmenter ce chiffre à 3,4 (ndlr : en championnat national, la victoire vaut quatre points). Où avons-nous perdu ces fameux quatre dixièmes de point ? En répondant à cette question nous avons pu lister ce qu’il fallait changer et garder de nos débuts. Points positifs : l’esprit d’équipe, le climat, la qualité de certaines phases de jeu, les performances des joueurs qui entraient en cours de jeu et la maitrise de soi : nous avons pris très peu de cartons. Points négatifs : la communication sur le terrain, l’efficacité offensive qui n’est pas aussi bonne qu’elle devrait l’être et la vitesse de notre jeu. Technique, les joueurs sont au point, mais il faut savoir aussi jouer sous pression, anticiper ; faire les bons choix avant que le ballon n’arrive. C’est le point que nous travaillons beaucoup actuellement. »
Strasbourg fait-il partie des grosses équipes de votre groupe ?
J-R.F. : « Le Racing n’est pas à sa place actuellement selon moi. Cette formation m’avait beaucoup plu lors du tournoi de Quevilly. C’est pour nous un match charnière. Si nous faisons un gros coup là bas, nous laissons notre adversaire à distance au classement. Mais il n’est jamais facile d’aller jouer à Strasbourg ! »
Chez les jeunes, ces ‘derbies de l’Est’ sont-ils des matches différentes des autres ?
J-R.F. : « Oui car il y a tout de même une sorte de rivalité entre les équipes. Chacun souhaite avoir une suprématie. Ce n’est jamais anodin, il y a souvent plus de monde autour de la main courante. La rencontre s’accompagne d’une certaine excitation. Ce match ne tombe pas forcément au bon moment puisque les joueurs étaient en vacances cette semaine. Cela dépendra de la façon dont ils se sont gérés. Je leur ai dit avant leur départ : une fois à la maison, l’entraîneur, c’est vous ! »
Le classement :
Metz est 5ème avec 18 points : 4 victoires, 0 nul et 2 défaites ; 10 buts marqués, 5 encaissés.
Meilleurs buteurs : Vion (5 buts) et Diallo (3).
L’effectif :
Gardiens de but : Marvin Ayong, Guillaume Kappa
Défenseurs : Dimitri Korczak, Erwan Martin (capitaine), Xavier Chepy, Maxime Winterstein, Chris Philipps
Milieux : Brian Babit, Edouard Schoenecker, Servan Tastan, Michel Le, Jordan Coignard, Raphaël Hernandez, Raphaël De Sousa
Attaquants : Thibaut Vion, Heroine Moukam, Jules Diallo