Mario, on ne vous avait plu vu dans le onze de départ depuis un certain temps. Quelle analyse faites-vous de votre retour aux affaires contre Guingamp ?
Mario Mutsch : « En effet, cela faisait huit semaines que je n’avais plus figuré au départ d’une rencontre officielle (ndlr : depuis le déplacement à Bastia, le 29 janvier). Physiquement, je me sentais prêt à débuter, même si ce n’est jamais la même chose que lorsqu’on enchaine les matches. J’ai essayé de faire au mieux, et je pense ne rien avoir à me reprocher sur les quatre vingt dix minutes de jeu. »
Comment expliquez-vous la défaite concédée sur la pelouse du Roudourou ?
M.M. : « Cela fait quelques matches que nous sommes moins bien. A Laval, nous parvenons à arracher le nul. Contre Nantes nous engrangeons tout de même un point. Compte tenu de nos prestations, prendre deux points sur ces deux matches n’était pas si mal que cela. Mais cela ne peut pas nous sourire à chaque fois. Lorsqu’on est en difficulté on finit toujours par perdre. Je trouve toutefois que nous avons manqué de réussite vendredi. En deuxième période, nous maitrisions mieux le jeu et leur équipe était un peu éclatée. Malheureusement il y a eu ce but un peu bizarre en fin de partie. »
La réception de Châteauroux est d’autant plus importante que l’équipe reste sur trois matches sans victoire…
M.M. : « A la maison, nos résultats sont meilleurs depuis le début de la saison. Nous n’avons perdu qu’une seule fois et on voit une autre équipe de Metz à Saint-Symphorien. Il faut s’appuyer là dessus pour bien terminer la saison. Nous avons encore de l’avance au classement, il n’y a pas lieu de paniquer. Oublions Guingamp et regardons vers l’avant en nous concentrant sur nos prestations. Ce n’est que comme cela que nous pourrons avoir le sourire dans deux mois, à l’issue du championnat. »
Châteauroux lutte pour son maintien. Affronter des équipes de bas de tableau est-il plus compliqué pour vous ?
M.M. : « C’est toujours le même problème. Lorsque nous sommes face à des clubs de tête cela joue beaucoup plus au ballon. A l’inverse les équipes qui luttent pour le maintien ont généralement un style plus direct, basé sur le jeu long et les duels, qui nous convient moins. Ce n’est pas évident d’y faire face mais nous sommes tout de même capables d’imprimer notre jeu contre ces formations. Vendredi, il faudra que ce soit Châteauroux qui s’adapte à notre jeu et pas l’inverse… »
Beaucoup de monde craint que cette fin de saison ne ressemble à celle de l’an passé. Entendre parler de cela est-il néfaste aux joueurs ?
M.M. : « Je n’étais pas l’an dernier. Et au sein du groupe, aucun joueur ne l’a jamais évoqué devant moi. Je n’ai donc pas du tout l’impression que cela perturbe qui que ce soit parmi nous. Tout simplement car il y a aussi pas mal de joueurs qui n’ont pas connu cet échec et que les choses sont bien différentes aujourd’hui. »
La bataille fait rage juste derrière le FC Metz. Quelle équipe voyez-vous bien terminer la saison ?
M.M. : « Ces dernières semaines Angers est plutôt bien ! Encore lundi soir, ils ont fait un joli match nul contre Caen. Il faut les respecter comme les autres clubs, bien qu’ils aient un peu lâché prise et reviennent un peu plus doucement en ce moment. Mais il ne faut pas en avoir peur. C’est notre retard sur Brest qu’il faut regarder et pas ce qui se passe derrière. »