Metz - Clermont, je réserve ma place

Metz reprend sa marche en avant

Clermont n\'est plus la bête noire du FC Metz, qui a conjuré le mauvais sort en l\'emportant deux buts à un au Stade Saint-Symphorien. La bonne série continue dans le même temps.
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A l'heure du coup d'envoi de cette quinzième journée, il était difficile de ne pas penser à la dernière visite de Clermont sur la pelouse messine. L'an passé, cette équipe était venue terrasser le Club à la Croix de Lorraine trois buts à un, ce qui avait semé le doute dans les esprits alors que le sprint final débutait.

Vêtus de noir, les visiteurs rappelèrent d'entrée les spectateurs mosellans à leur précédent passage. Ils attaquaient le match tambour battant et se créaient d'entrée de belles occasions par Jérôme Cellier (2°) puis Nicolas Haquin (3°). A chaque fois Christophe Marichez devait s'employer pour éviter la douche froide. Il fallut un quart d'heure aux siens pour régler la mire et sortir la tête de l'eau.

Petit à petit la rencontre s'équilibra et Vincent Bessat faillit trouver, sur coup-franc, Papiss Cissé pour l'ouverture du score (25°). Mais Clermont eut encore une grosse occasion par Cédric Bockorni, quand Romain Armand parvint à s'échapper côté droit (32°). La fin du premier acte vit les Lorrains reprendre le dessus malgré la sortie prématurée de Pascal Johansen. Une série de coup-francs mit la défense clermontoise sur le grill (42°), et Romain Rocchi fut tout prêt de trouver la faille après avoir intercepté un ballon aux trente mètres (45°).

Metz allait mieux mais il lui manquait quelque chose pour se monter véritablement dangereux. Même si un centre de Papiss Cissé offrait d'entrée à Victor Mendy une opportunité de marquer (56°). Peu après l'heure de jeu une batterie de changements lançait une fin de match débridée ou les hésitations passèrent aussi d'un camp à l'autre. Metz pensait avoir fait le plus dur quand Mario Mutsch déposa sur le crâne de Victor Mendy un centre tendu pour le 1-0 (70°). Mais Nicolas Haquin fila dans la foulée égaliser, plein axe, face à Christophe Marichez (1-1, 76°).

Heureusement un dernier coup du sort profita aux hommes d'Yvon Pouliquen. Sur corner, Michael Fabre sortit bien loin de son but et manqua son intervention. Dos au but, Papiss Cissé lui infligea la pire des punitions, en donnant l'avantage aux siens d'un geste instinctif et acrobatique (2-1, 80°). L'opportunisme du Sénégalais rapporte deux points à l'équipe messine, qui n'a pas livré sa meilleure prestation de la saison mais reprend sa marche en avant !

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