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« Changer de visage »

Bousculé sur la pelouse de Vannes, Matheus Vivian ne fuit pas ses responsabilités. Il évoque une ‘faillite collective et individuelle’ à effacer immédiatement dès vendredi par une victoire sur le sol de Saint-Symphorien.
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Matheus, que s’est-il passé vendredi dernier à Vannes ?

Matheus Vivian : « C’était une faillite à la fois collective et individuelle. Beaucoup d’entre nous n’ont pas évolué à leur véritable niveau. Lorsqu’on est sept ou huit joueurs de l’équipe en dedans, il est difficile d’espérer faire un résultat. Peut-être que les matches amicaux se sont trop bien passés, ainsi que celui de Bastia, et que nous ne l’avions pas vu venir. A chaque fois, appliquer le plan de jeu prévu avait suffi pour l’emporter. Ce fut bien différent à Vannes, contre une équipe qui a montré un peu plus d’envie. Nous nous sommes vite sentis impuissants, ils ont pris l’ascendant peu à peu. Le résultat est plus que logique même s’il y a eu aussi quelques bonnes choses de notre côté, en début de match notamment. »

C’est l’une de vos premières sorties aux côtés de Stéphane Borbiconi, comment votre entente se construit-elle ?

M.V. : « Nous avions évolué côte à côte pendant une mi-temps à Kaiserslautern, puis de nouveau contre le Paris FC. Malheureusement, une blessure l’a empêché de prendre part aux deux dernières rencontres, à celle de Lokeren notamment, contre qui nous devions compter un temps de jeu plus conséquent. Quoiqu’il en soit je ne me fais pas de soucis pour cela, nous sommes deux garçons expérimentés et notre complémentarité va très vite se mettre en place. Je ne crois pas qu’il faille se focaliser sur notre association pour expliquer la défaite de Vannes. Sur le plan tactique, c’est tout le bloc qui a été déstabilisé. »

Un autre défenseur a rejoint le groupe, que pensez-vous de l’arrivée de Frédéric Biancalani sur le côté gauche ?

M.V. : « Il peut nous apporter beaucoup. On ne reste pas si longtemps au plus niveau sans avoir des qualités sportives mais aussi morales. Je suis persuadé qu’il nous sera utile dans ces deux domaines. Il saura prendre ses responsabilités. »

On vous a vu à votre aise sur les coups de pieds arrêtés offensifs depuis la reprise. Cela peut-il devenir une force pour le FC Metz ?

M.V. : « J’essaie d’être dangereux sur ces phases de jeu. A Vannes j’ai pu reprendre deux ballons mais cela n’a pas aboutit. Depuis le début de ma carrière, j’ai eu la chance de marquer régulièrement de la sorte. Mais pour le moment, mes statistiques au FC Metz ne sont pas très bonnes (ndlr : 1 but, l’an dernier à Dijon, pour une victoire 1-0). J’espère faire beaucoup mieux cette année, cela fait en tout cas partie de mes objectifs. Avec ‘Borbi’, nous pouvons marquer de la tête. Ce que nous avons montré jusqu’à maintenant est encourageant. L’an dernier, cela nous a peut être un peu manqué. Être dangereux sur coup-franc, faire peur à l’adversaire, c’est un plus. On peut débloquer un match sur ce type d’action. »

Contre Istres, vendredi, l’objectif est tout trouvé…

M.V. : « Une défaite s’efface par une victoire. Il nous appartient d’effacer cette sensation désagréable. Istres est une belle équipe mais nous avons des arguments à faire valoir. Si nous nous donnons les moyens, nous aurons de grandes possibilités. Il faudra pour cela changer de visage. Mais tout n’est pas noir à cause d’une défaite, comme tout n’était pas parfait avant ce déplacement à Vannes. »

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