Metz - Clermont, je réserve ma place

Ce chemin est le bon

Plus à l’aise qu’en début de saison, les Grenats parviennent davantage à exprimer leurs qualités sur le terrain.
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« Dans la manière comme au classement, c’est très positif. En étant perfectionniste, on ne peut pas s’empêcher de penser à ces deux points qui nous ont échappé à Nantes. Ce serait encore mieux si nous avions réussi à les prendre. Mais c’est tout de même excellent, les chiffres parlent d’eux-mêmes ! » Le milieu de terrain Romain Rocchi dresse en ces termes le bilan des cinq dernières journées de Ligue 2. Une période que le FC Metz a négocié mieux que quiconque. Avec treize points pris sur quinze possibles, les hommes d’Yvon Pouliquen devancent même le leader caennais (12 points), qui a connu sa première défaite à Brest. Tout cela en un petit mois de compétition.

Que s’est-il passé au sein de cette équipe qui occupait, à la veille de recevoir Laval, une morne quatorzième position au classement ? « Nous jouons beaucoup plus relâchés, explique Rocchi, nous avons moins d’incertitude. Je pense que cela se voit, nous paniquons moins et nous parvenons à mieux gérer les temps faibles et les temps forts. Psychologiquement, nous sommes parvenus à passer ce cap qui nous permet de montrer un visage plus conforme à ce qu’on peut attendre de nous. Petit à petit, le groupe se façonne tant sur le terrain qu’en dehors. » « La confiance est là, confirme Yvon Pouliquen, ce qui nous permet de produire un jeu plus léché et de nous procurer davantage d’occasion de buts. » Cela a particulièrement transpiré à Châteauroux, où sa formation a surclassé une équipe berrichonne qui possédait pourtant autant de points qu’elle avant la partie.

19 joueurs utilisés

Que Metz s’en soit aussi bien sorti malgré l’accumulation des rencontres démontre l’implication et l’application des joueurs qui avaient jusque là été moins utilisés. Durant cette période ont été compensées les blessures de Christophe Marichez, Stéphane Borbiconi, Frédéric Biancalani et Nuno Fréchaut, tous les quatre titulaires lors du premier succès de la série contre Laval ! Au total, dix neuf éléments ont participé à ce lucratif mois d’octobre. « Le groupe est un peu plus restreint que l’an passé, commente Romain Rocchi, il y a moins de divergences ou de déception lorsque le coach fait des choix. Les joueurs qui rentrent en jeu assurent, l’atmosphère est positive. On sent une différence qu’il fallait traduire sur le terrain. » Adepte du ‘turn over’ lorsque le calendrier est serré, Yvon Pouliquen n’a pas seulement utilisé son ‘banc’ pour remplacer les maillons manquant. Il a aussi astucieusement géré le temps de jeu de ses hommes, notamment dans le secteur offensif. C’est ainsi que Victor Mendy et Papiss Cissé, deux fois de suite oubliés du onze de départ (journées 10 et 11), ont pu faire parler leur puissance en fin de partie lorsque les jambes guingampaises se faisaient lourdes. Ou encore que Jeremy Pied en a gardé un peu de carburant pour le derby de L’est pendant que Momar N’Diaye le suppléait avec le cœur qu’on lui connait dans le Berry. Autant de comportements qui ravissent Yvon Pouliquen : « Depuis le début de la saison, il y a une volonté affichée et un état d’esprit remarquable. Nous savons que nous ne gagnerons pas tous les matches mais l’équipe a l’envie de bien figurer et de se rapprocher au maximum des premières places. » En cas de succès à Sedan, elle passerait sans doute la longue trêve internationale qui suivra le sourire aux lèvres !
 

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