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Biancalani : « Un groupe sain et ambitieux »

Avec son franc parlé habituel, Frédéric Biancalani évoque le retour au premier plan du FC Metz, l’‘effet Wiltord’ et la bonne attitude de l’équipe à Dijon.
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Frédéric, quel regard portez-vous sur la performance de l’équipe, qui a été chahutée à Dijon ?

Frédéric Biancalani. : « Quelle est la vérité aujourd’hui ? Nous comptons sept points en trois matches. Il n’y a que cela qui compte. Je n’ai jamais caché pour ma part que je préférais parfois produire un moins beau football et l’emporter à la fin. En début de saison, nous nous montrions très joueurs et cela nous a porté préjudice. C’est peut-être petit bras ce que je vais dire, mais il faut de temps en temps se contenter d’un point. »

Dans la difficulté, vous avez montré une belle solidarité, c’est un succès que les joueurs sont allés chercher…

F.B. : « Oui, tout le monde a fait le boulot dans la récupération du ballon. Je n’oserais pas encore parler de match référence dans ce domaine mais il y a eu en effet beaucoup de solidarité, d’engagement et de justesse sur le plan défensif. Cela part des attaquants qui, lorsqu’ils font le pressing, nous facilitent la tâche. Il ne nous reste que des miettes ! Au final, si on fait le compte des arrêts qu’a eu à faire Oumar, on peut dire que nous avons été efficaces défensivement. Maintenant tout n’a pas été parfait, il y a tout de même eu pas mal de situations chaudes devant notre but. »

Cet état d’esprit est-il la clé de la réussite messine ?

F.B. : « Pour ma part, oui ! Il suffit de regarder : les deux meilleures défenses du championnat sont devant. Ce n’est pas un hasard. Lorsqu’on peut compter sur cet atout, tout est beaucoup plus simple. Dans un match, il y a toujours des situations de marquer… »

On parle beaucoup d’un ‘effet Sylvain Wiltord’ qui serait responsable du regain de forme actuel. Est-ce justifié ? Et n’est-ce pas dévalorisant pour le reste de l’équipe ?

F.B. : « Que les journalistes se focalisent là-dessus, personnellement, je m’en fiche un peu. Ce qui est sûr, c’est que chacun a pris conscience au sein du groupe que nous pouvions réaliser quelque chose cette saison. Sylvain Wiltord n’est pas étranger à cela bien entendu, ses deux buts contre Nîmes ont accéléré les choses et donné pas mal de confiance aux joueurs. Il fallait aussi digérer le départ de Papiss Cissé. L’arrivée de Sylvain compensait sportivement cette perte. »

Vous voilà remis en selle juste avant une belle affiche, la réception du Havre à Saint-Symphorien. Comment abordez-vous ce match ?

F.B. : « Le Havre est un concurrent direct au même titre que Laval, chez qui nous nous déplaceront la semaine suivante. Ces deux rencontres sont des échéances importantes. Je crois que chacun l’a à l’esprit. Nous pouvons mettre le HAC à sept points. Il faudra négocier au mieux ces rendez-vous, ainsi nous pourrons regarder devant nous. Après tout, c’est Le Havre qui a un retard à combler. Nous n’avons pas à nous inquiéter. »

Yvon Pouliquen va devoir repenser sa défense … Comment vous sentez-vous dans l’axe ? Avez-vous déjà évolué en charnière centrale ?

F.B. : « J’y ai joué quatre ou cinq fois ! Pas plus tard que l’an dernier au Parc des Princes avec Nancy. Nous en avions pris trois… Une fois, j’ai d’ailleurs occupé ce poste à Saint-Symphorien.  Michele Padovano avait cassé le nez de Mickael Rodrigues. J’avais du décaler dans l’axe pour le remplacer et nous avions fait match nul (2-2). Mais je trouve qu’on s’ennuie dans l’axe ! On ne participe pas au jeu comme sur un côté. Tout au long de ma carrière, je me suis beaucoup plus éclaté à prendre un couloir qu’à rester derrière. Maintenant si le coach estime que c’est la meilleure solution pour l’équipe, je suis prêt à le faire une fois, dix fois, vingt fois ! Et sans aucun état d’âme car le résultat final passe avant le reste. »

Pour finir, le public de Saint-Symphorien ne s’est pas toujours montré très enthousiaste cette saison. Peut-il vous aider dans la dernière ligne droite de ce championnat ?

F.B. : « Tout à fait. Dans les moments difficiles, cela compte beaucoup. J’espère que nos supporters savent qu’ils peuvent tenir ce rôle à nos côtés. J’ai parfois entendu des sifflets ou des remontrances des tribunes. Cela me surprend, car je peux vous dire que nous ne sommes pas des tire-au-flanc ! Ceux qui ont vu le match de Dijon ont pu le constater. Nous formons un groupe sain qui a de réelles ambitions. Si nous parvenions à recréer cette communion avec le public, amorcée contre Nîmes, ce serait un vrai plus ! »

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