Des Bretons peuvent en cacher des autres. Après avoir disputé et gagné leur match face à Brest (1-0) dimanche à Saint-Symphorien, les joueurs d’Yvon Pouliquen se rendent au stade de la Rabine, antre du Vannes Olympique Club. Face au huitième du championnat, les Grenats auront à cœur de poursuivre leur belle série de trois victoires consécutives et de continuer leur chemin vers la Ligue 1. Et bien que le coach mosellan se refuse à l’admettre, cette rencontre portera tout de même un parfum de revanche : en janvier, les Bretons avaient éliminé, aux tirs au but, le FC Metz en quarts de finale de la Coupe de Ligue. Un mauvais souvenir pour le clan lorrain. Guillaume Rippert, alors suspendu, avoue « ne pas avoir aimé que le club se fasse chambrer pendant ce match » et annonce que pour les joueurs « il y a une revanche à prendre ».
Devant une équipe aux caractéristiques plutôt défensives (en attestent les quinze buts marqués et les sept encaissés), Yvon Pouliquen espère trouver son équipe dans les mêmes dispositions que contre Bastia : « En Corse, nous avions fait preuve de rigueur, de solidité et de régularité. Si on respecte ces principes, il ne nous arrivera pas grand-chose ». Et a peut-être trouvé une des clefs du match. « Vannes est une équipe qui joue bien les coups de pied arrêtés. Sur les quinze buts qu’ils ont marqué chez eux, dix résultent de ces phases de jeux ». Ayant comme perspective la finale de la Coupe de la Ligue qu’ils joueront dans trois semaines au Stade de France contre les Girondins de Bordeaux, les Vannetais souhaitent se préparer du mieux possible. En battant les Grenats, formation du haut de tableau de L2, par exemple. Mais tout ceci laisse de marbre l’entraîneur breton de Metz : « On ne s’occupera que de nous. Il faut mettre le plus de distance possible entre le quatrième et nous. C’est cela le plus important ».