Continuer à glaner des points importants, tel pourrait être le crédo de l’équipe d’Yvon Pouliquen. Après avoir récolté neuf points sur neuf possibles, le FC Metz s’est offert une belle bouffée d’air. Que ce soit au niveau comptable ou au niveau de la confiance. En effet, au-delà de l’aspect purement mathématique, les Messins se sont rassurés, tant en ce qui concerne leur qualité de jeu que leurs ressources psychologiques. Menés par Ajaccio puis mis sous pression par des Amiénois courant après l’égalisation, les Grenats ne se sont jamais affolés et ont continué à développer leur football, et ce malgré la pelouse gelée.
De la force mentale et la maîtrise collective, voilà ce dont auront besoin les hommes d’Yvon Pouliquen au moment d’affronter Boulogne. Car après la rouste infligée par le Montpellier de Courbis au stade de la Libération (0-3), les Nordistes auront à coup sûr l’envie de se révolter. Suite à une chute au classement, les trois points face à Metz sonnent comme une obligation s’ils veulent faire perdurer l’espoir d’une montée en fin de saison. « Il faudra se méfier, prévient l’entraîneur lorrain, Boulogne a la capacité de rebondir. C’est vrai qu'ils sont dans une mauvaise passe, surtout sur le plan de l’efficacité. Pourtant, ils se créent toujours autant d’occasions, mais ils ne sont plus aussi adroits devant le but. » A l’inverse, les Messins ont retrouvé des vertus offensives jusqu’alors inexploitées. Avec neuf buts en trois rencontres, les attaquants du FC Metz se régalent en ce moment. La performance est d’autant plus louable qu’Yvon Pouliquen a mis en place quasiment trois équipes différentes lors des derniers matches.
Le turn-over, c’est encore le coach lorrain qui en parle le mieux. « J’ai la chance d’avoir de nombreuses possibilités lorsque je compose mon équipe. La concurrence au sein du groupe fait que tout le monde se bat pour montrer qu’il a sa place dans l’équipe. Chacun a envie de répéter en match tout le travail qu’il a fourni pendant la semaine, ce qui n’était peut-être pas le cas précédemment. Aujourd’hui, je dispose d’un effectif compétitif. C’est encourageant. » D’autant plus qu’Yvon Pouliquen peut compter sur la quasi-totalité de son groupe. Victimes de douleurs à la cuisse en début de semaine, Romain Brégerie et Cédric Barbosa ont rejoint le groupe mercredi matin pour la séance du jour. Vincent Bessat et Rudy Gestede sont quant à eux restés aux soins par précaution mais seront opérationnels. Seuls manquaient à l’appel Rippert, Chapuis, Marichez et Anastassowa.