Metz - Clermont, je réserve ma place

« Il faut absolument l’emporter »

Après une blessure au tendon d’Achille, Pascal Johansen a rejoué à l’occasion du déplacement à Strasbourg. Il revient sur son retour et aborde la réception de Nîmes. Tout en espérant en avoir fini avec les ennuis physiques ayant perturbé sa saison.
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Pascal, comment avez-vous vécu ce derby contre Strasbourg ?
Pascal Johansen : « Etant alsacien, c’est toujours particulier pour moi de revenir à Strasbourg. Car en plus d’être le club de ma région, c’est mon club formateur (Pascal Johansen a évolué neuf ans en Alsace, nldr). J’étais déjà retourné à la Meinau sous les couleurs de Marseille et je dois dire que c’était particulièrement « chaud ». Cette fois-ci, je retournais là-bas avec le maillot du FC Metz. Je m’attendais à ne pas être acclamé ! »

Ce derby était votre premier match depuis quelques semaines. Comment vous sentez-vous ?
P.J. : « Je me sens bien. J’ai repris il y a trois semaines et j’ai même joué un match amical avec l’équipe de CFA. Mais à Strasbourg, le rythme était beaucoup plus soutenu et j’ai forcément ressenti un manque de jus dans les vingt dernières minutes. Je suis content car je suis bien rentré dans le rythme de la rencontre au cours de la première période. Après, en seconde mi-temps, on a un peu plus couru après la balle et on a un peu plus subi collectivement. J’étais fatigué car cela faisait longtemps que je n’avais pas joué un match entier. »

Durant votre carrière, vous n’avez jamais été souvent blessé. Mais cette saison, vous accumulez les soucis physiques. Comment expliquez-vous cela ?
P.J. : « Je pense que j’ai payé le fait d’avoir raté la préparation d’avant-saison, car je suis arrivé à Metz que fin août. C’était la première fois de ma carrière que je restais trois mois sans rien faire. J’étais habitué à effectuer trois à quatre semaines de préparation complètes et là, tout a été tronqué. Je pense que cette grande coupure m’a fait plus de mal que de bien. Quand  je suis arrivé, j’ai voulu trop donner tout de suite. J’ai voulu combler mon retard et je me suis blessé. Ensuite, j’ai voulu revenir le plus vite possible, trop tôt sans aucun doute. Quand on n’est pas bien physiquement et que l’on force pour revenir, on a de fortes chances de se blesser de nouveau. C’est ce qui m’est arrivé. Et après, on sombre vite dans une spirale négative où on n’arrive plus à enchaîner. J’espère m’en être sorti pour de bon. »

Qu’avez-vous retenu de ce duel entre le troisième et le quatrième ?
P.J. : « J’avais déjà vu jouer les Strasbourgeois, et je ne les pensais pas aussi bien. Ils étaient très concentrés, bien en place. En même temps, il s’agissait d’un derby, chez eux, devant leur public. Maintenant, je suis certain que si nous avions ouvert le score, le match aurait pris une autre tournure. Nous les aurions mis dans une mauvaise situation. Au fil des minutes, les Strasbourgeois étaient de mieux en mieux. Je pense qu’on n’a pas su les mettre en difficulté. C’est mon regret. Je crois qu’inconsciemment, on a voulu gérer le match et ne pas prendre de but. Il y avait beaucoup d’enjeu car on savait que si le Racing gagnait, il nous passait devant. »

Vendredi, c’est Nîmes qui vient vous défier à Saint-Symphorien…
P.J. : « Ce sera un match très compliqué à jouer. C’est un adversaire de bas de tableau, un peu à l’image de Clermont. Il n’est pas envisageable de réaliser deux faux pas de suite à domicile. Nous sommes trop près de la fin pour refaire ce genre de prestation encore une fois. Sur les trois dernières rencontres, nous n’avons pris que deux points sur neuf possibles. Ce n’est pas assez pour une équipe qui joue la montée ! Il faut absolument l’emporter contre Nîmes. Cela ne sera pas facile, c’est une certitude. »

Que savez-vous de cette formation gardoise ?
P.J. : « C’est une équipe qui joue bien au ballon et qui a déjà battu des formations du haut de tableau, comme Montpellier par exemple. Cela sent le match piège par excellence. Les équipes qui se battent pour leur survie ont toujours quelque chose en plus au niveau de la motivation. Ils viendront pour jouer le contre. Ils seront certainement regroupés autour de cinq défenseurs, et le match sera sans doute plus physique que technique. J’espère que nous aurons bien récupéré des efforts que nous avons fournis lundi en Alsace. Ce n’est pas facile d’encaisser ce calendrier : nous sommes restés dix jours sans jouer avant d’aller à Strasbourg. Et là, nous n’avons que trois jours de récupération. Cela peut avoir deux effets : soit nous serons parfaitement dans le rythme, soit nous aurons les jambes lourdes, surtout en fin de match. Il faudrait que nous marquions d’entrée pour pouvoir mieux gérer par la suite. »

Qu’attendez-vous de cette fin de saison ?
P.J. : « Je n’ai pas fait énormément de matches cette saison. Suite à ma dernière blessure, j’ai bien pris le temps de me soigner. Je n’ai pas voulu précipiter une nouvelle fois mon retour. Je voulais être totalement remis avant de reprendre l’entraînement. Aujourd’hui, je me sens de mieux en mieux. La fin de la saison approche, et j’ai envie de jouer. Mais ce que je veux surtout, c’est que le club engrange le plus de victoires possibles. Il y a la montée en Ligue 1 au bout. Ce serait une belle émotion pour moi d’y parvenir. »

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