Metz - Clermont, je réserve ma place

Un triste après-midi de printemps

Entre les deux derniers du Championnat de France, la partie s’est longtemps engluée dans les approximations, avant que Toulouse ne fasse la décision par l’intermédiaire d’Emana. Dommage, Metz a eu, encore une fois, les occasions.
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L’affiche n’avait pas de quoi attirer les foules. Metz, bon dernier, recevait Toulouse, dont la saison décevante pourrait se conclure également par une relégation en Ligue 2. L’horaire inhabituel de la rencontre n’a pas non plus aidé les gradins de Saint-Symphorien à se garnir. Mais les premières minutes de la partie témoignaient toutefois que le contexte n’avait altéré la volonté messine. Une triple occasion (3°) où Pjanic trouva le poteau, un bon centre de Gueye pour Bessat (9°). Les Messins avaient bien débuté. Avant de se laisser endormir par le faux rythme imprimé par le TFC.
Car ce bal des mal classés a ensuite ressemblé à un long dimanche de fiançailles. L’équipe d’Elie Baup subissait curieusement les débats, laissant venir son adversaire sans parvenir à porter le danger sur le but de Marichez. Comme si les Roses s’étaient résignés à épouser le destin de la lanterne rouge ! L’impression était trompeuse. En fait, l’équipe visiteuse commençait doucement à maîtriser la partie après avoir été bousculée. Quelques alertes en fin de premier acte étaient là pour le signaler.
Au retour des vestiaires, l’emprise toulousaine se fit plus nette. Après que Gestede eut placé sa tête et contraint Douchez à la parade (47°), Mansaré faillit ouvrir le score (48°) puis Sirieix, d’une frappe contrée, sollicita les réflexes de Marichez (48°). Les occasions se firent plus rares par la suite. Et il fallut attendre la fin de partie pour que le score évolue. Homme du match, le milieu de terrain Achille Emana se chargea d’ouvrir la marque, dans une position à la limite du hors-jeu (0-1, 80°). Puis il ajouta un second but, tout en puissance, ponctué d’une frappe croisée imparable (0-2, 82°).
Preuve que le public messin ne mérite pas les termes utilisés récemment pour le qualifier, le double buteur était salué par des applaudissements au moment de son remplacement. Oui, le fair-play existe en Moselle. L’amitié, même. Du côté de la tribune Est, ultras messins et toulousains ont passé la seconde mi-temps ensemble dans le secteur visiteur. De la à dire qu'ils aimeraient bien se retrouver l’an prochain à Saint-Symphorien, il y a un pas que nous laisserons les supporters violets franchir s’ils le veulent !

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