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« Nous nous attendions à souffrir »

Entre Rennes et Bordeaux, Christophe Marichez revient sur la mauvaise passe dans laquelle se trouvent les Grenats. Il espère qu’une victoire viendra vite lancer la saison des siens et demande davantage d’efficacité.
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Comment vivez-vous ce début de saison difficile pour les Grenats ?

Christophe Marichez : « Après cinq matches, notre situation comptable n’est pas bonne. Ce n’est pas une surprise. Nous nous attendions à souffrir mais peut-être pas autant. Désormais, nous ne pouvons pas revenir en arrière, cela ne sert à rien de s’attarder là-dessus. Nous avons la chance de rejouer tout de suite après Rennes à domicile contre Bordeaux. Il faut se projeter vers l’avenir et tout mettre en œuvre pour obtenir ce premier succès qui lancera notre saison. Même si celle-ci risque malgré tout d’être difficile, nous gardons confiance. »

Que manque-t-il à l’équipe pour parvenir à décrocher cette victoire en Ligue 1 ?

C.M. : « Sur certaines rencontres, il n’a vraiment pas manqué grand-chose. Un brin d’efficacité offensive en plus, par exemple. A Rennes, peut-être qu’avec une maturité supplémentaire, nous n’encaissions pas ce but dans les arrêts de jeu de la première période. Nous avons les lacunes d’une formation qui découvre la Ligue 1. Nous débutons à ce niveau, il faut maintenant que nous apprenions un peu plus vite. En redevenant imperméables comme l’an passé et en retrouvant une certaine efficacité offensive, nous parviendrons à gagner des matches. »

Vous avez une base sur laquelle vous appuyer : cette bonne prestation contre Paris…

C.M. : « Le match de Paris prouve bien que nous sommes capables de faire des choses intéressantes. Il ne nous avait manqué qu’un petit but pour l’emporter. Nous avions été efficaces derrière mais pas devant. Il faut se souvenir de ce match et s’en servir pour progresser. Il est bon de se rappeler que nous pouvons tenir tête à des équipes comme le PSG. »

Il y a un nouveau venu au sein de l’équipe : Miralem Pjanic. En tant que capitaine, jouez-vous un rôle particulier auprès de lui ?

C.M. : « C’est un garçon assez mature pour son âge. Il a des qualités et nous le montre chaque jour à l’entraînement. Avant le match de Rennes, je lui ai parlé comme tous mes coéquipiers pour le mettre en confiance. Il a conscience de ses possibilités, il lui reste à se lâcher un peu plus. Je lui ai simplement donné comme conseil d’être lui même, de ne pas se mettre la pression. Au sein du groupe, tout le monde l’encourage pour lui permettre de s’affirmer au sein de l’effectif. »

Mercredi, vous affrontez les Girondins. Comment faire pour réussir à bousculer cette équipe ?

C.M. : « Bordeaux est une équipe qui va de l’avant et produit du jeu. A nous d’être efficaces défensivement pour pouvoir les mettre en échec, de nous créer des occasions et surtout de les mettre au fond. Lorient a fait match nul contre eux, je ne pense pas que ce soit une équipe imbattable. Elle est pleine de qualités, mais nous devons faire valoir nos atouts et nous faire respecter à Saint-Symphorien. »

Pour finir, avez-vous un message à faire passer au public messin ?

C.M. : « Nous avons besoin du public en cette période difficile. La saison dernière, ils nous ont soutenus. Même si ça n’a pas été facile, c’était tout de même une réussite. Cette année, le contexte n’est pas le même, c’est un peu plus délicat. Mais je ne me fais pas de soucis. J’ai confiance en nos supporters. Ils vont nous pousser à nouveau, nous encourager. Ils répondront présents, comme d’habitude. »

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