On entend souvent dire : « la chance, il faut savoir la provoquer ». Les hommes de Francis De Taddeo, face à l’OGC Nice, ont fait tout le contraire : ils ont provoqué la malchance. Généreux dans l’effort, les Messins l’ont été dans un premier temps avec leurs adversaires. Alors que leurs débuts semblaient prometteurs, ils offrirent un cadeau à Koné par l’intermédiaire de Bassong. Sans doute gêné par le vent, le défenseur messin manquait son dégagement de la tête. Le petit Ivoirien n’en demandait pas tant et s’en alla battre Marichez (1-0, 11°).
La guigne, ensuite, a collé aux basques des Mosellans à l’image de Barbosa, qui a conduit bien malgré lui Stéphane Lannoy à siffler un penalty assassin, avant de se faire exclure, excédé, dans les arrêts de jeu de la partie. A Caen et Bordeaux, ils étaient parvenus à renverser le cours des choses. Cette fois, jamais ils ne parurent en mesure de renverser la vapeur. Le solide bloc niçois, pourtant contrarié par l’occupation du terrain faite par les visiteurs, ne semblait pourtant pas très serein. Peu avant l’heure de jeu, un penalty accordé pour un très léger contact entre Barbosa et Ederson allait lui permettre d’aborder la fin de match tranquillement. Marichez partait du bon côté, mais cela n’empêchait pas Koné d’inscrire un doublé (2-0, 59°). Kanté, dans la foulée, corsait l’addition en reprenant de la tête un coup-franc d’Hellebuyck (3-0, 65°).
Définitivement à terre, les Grenats s’efforcèrent pourtant de répéter leurs gammes. Et Barbosa réduisit le score de belle manière sur corner, en punissant Letizi d’avoir relâché le ballon d’un retourné (3-1, 68°). Un but malheureusement anecdotique. Tant qu’ils se montreront coupables d’erreurs individuelles, les Mosellans ne pourront pas s’en sortir. Après cette onzième journée de Ligue 1, ils tiennent plus que jamais la lanterne rouge. Une réaction d'orgueil est attendue face à Nancy samedi prochain.