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Les Messins mal payés

Victimes de leur manque d’efficacité, les Grenats ont été battus par l’OGC Nice à Saint-Symphorien deux buts à un. Ils peuvent nourrir de gros regrets, car les occasions de marquer furent nombreuses.
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L’enjeu était simple, une semaine après un superbe succès décroché à la Meinau : faire durer le plaisir devant les fidèles qui se déplacent encore voir jouer le FC Metz alors que celui-ci est condamné à retrouver l’échelon inférieur la saison prochaine. Les Messins ont échoué dans cette entreprise. Mais on ne pourra leur reprocher que leurs carrences dans le domaine de la finition. Car ils ont par ailleurs dominé l’ensemble de la partie face à des Niçois parfois empruntés mais dont l’expérience aura eu raison de l’enthousiasme mosellan.
Pour l’emporter, les hommes d’Yvon Pouliquen ont tout tenté, obtenant un nombre incalculable de coups-francs et de corners, sans parvenir à en profiter. Leurs échecs répétés sur ces phases de jeu spécifiques symbolisent leur manque de réalisme et de chance, aussi, au moment de conclure. Lloris, au plus fort de la domination messine, a au passage réalisé deux parades décisives devant Agouazi (24°) et Gueye (28°), tandis qu’Ederson a sauvé un ballon sur sa ligne (25°). Il s’agit sans doute du match où les Messins se sont procurés le plus d’opportunités cette saison. Mais il est surtout essentiel de les mettre au fond, comme l’a fait Nice sur l’une de ces premières incursions dans la surface. Peu avant la mi-temps, Koné glissait un ballon à Bamogo, seul et précis dans sa reprise (0-1, 42°).
Cruel pour des Grenats qui avaient réalisé une grosse première mi-temps, mais il arrive souvent que les occasions manquées soient punies de la sorte. A l’issue de la partie, Pascal Delhommeau et Laurent Agouazi s’accordaient à dire qu’ils n’avaient pas été « assez tueurs, assez agressifs dans la surface adverse. » Au retour des vestiaires, pourtant, les locaux parvinrent immédiatement à égaliser. Pjanic transformait un penalty obtenu par Gueye, qui avait devancé Lloris d’un cheveu (1-1, 47°). La partie était complètement relancée.
Malheureusement, un second coup du sort vint contrarier la marche en avant des Messins. Quelques minutes plus tard, monsieur Jaffredo sanctionna une faute pas franchement évidente de Cheikh Gueye sur Habib Bamogo d’un second penalty. Ederson permit ainsi à Nice de reprendre l’avantage, bien que Marichez soit parti du bon côté (1-2, 55°). Dès lors, la frustration prit peu à peu le pas sur le jeu et la fluidité des mouvements mosellans s’en ressentit. Les entrées en pointe d’Aguirre puis de Gestede, qui effectuait son retour après une déchirure, n’y changèrent rien. Les Aiglons, au métier, conservèrent un résultat qu’il est permis de qualifier d’heureux. Dommage pour les Grenats, qui doivent vite oublier ce revers pour se concentrer sur leur huitième de finale de Coupe de France, mercredi à Lorient.

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