Metz - Clermont, je réserve ma place

« Chaque rencontre comme un match de coupe ! »

Daniel Gygax, blessé au mollet à la mi-octobre avec la sélection suisse, pourrait être déclaré apte à jouer dimanche contre Toulouse. Confiant dans le groupe, il sait que les Grenats devront désormais tout donner à chaque match pour pouvoir se sauver. 
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Daniel, votre dernier match avec le FC Metz remonte à la réception de Strasbourg, le 7 octobre dernier. Aujourd’hui, comment vous sentez-vous ?
Daniel Gygax :
« Très bien. Je m’entraîne avec le groupe depuis dimanche dernier, et j’en suis très content ! Bien sûr, je ressens de temps en temps le muscle, mais c’est normal pour une reprise. »
 
Vous avez été appelé en sélection pour affronter l’Autriche en match amical le 13 octobre. Racontez-nous votre blessure.
D.G. :
« Il s’agissait de ma première sélection depuis le match contre l’Argentine, disputé à la fin du mois de mai. Là, nous devions jouer l’Autriche à Zurich et les Etats-Unis à Bâle le 17 octobre. Malheureusement, dès mon deuxième entraînement avec l’équipe nationale, mon mollet gauche a commencé à me brûler. Je me suis dit que ça allait passer, que ce n’était rien. Mais lorsque le kiné m’a massé à la fin de la séance, cela a vraiment fait mal. J’ai passé des examens le lendemain, qui ont révélé un décollement de l’enveloppe du muscle. »
 
Le sélectionneur helvète a souhaité que vous restiez tout de même dans le groupe.
D.G. :
« Cela m’a permis de ne pas perdre de temps dans ma guérison et de commencer les soins tout de suite avec le staff médical de l’équipe nationale. D’ailleurs, ils sont très bien équipés et cela n’a donc  posé aucun problème. Et c’était également pour une question d’ordre psychologique, car je me sens très bien dans le groupe suisse. Même si cela m’a fait mal au cœur d’assister aux matches depuis les tribunes, d’autant que j’avais l’occasion de jouer pour la première fois dans le nouveau stade de Zürich… Le 20 novembre, la Suisse rejoue dans ce même stade contre le Nigéria, j’espère que je pourrai être de la partie ! »

Quel a été votre programme depuis votre retour à Metz ?
D.G. :
« J’ai continué les soins durant une semaine, puis j’ai commencé à courir et enfin à m’entraîner normalement avec le groupe. »

Vous avez manqué les rencontres contre Nice et Nancy en championnat, et Marseille en Coupe de la Ligue. De l’extérieur, que pensez-vous qu’il ait manqué au FC Metz pour l’emporter ?
D.G. :
« Quand tu ne joues pas, c’est toujours plus facile de parler. Mais je pense qu’il faudrait qu’une fois, nous marquions le premier but ; cela est valable également pour les matches que j’ai disputés, par exemple contre Caen ou Bordeaux. Cela nous redonnerait un peu de confiance. Bien sûr, on arrive de temps en temps à égaliser après avoir encaissé un but les premiers, mais cela use beaucoup d’énergie. C’est très dur psychologiquement de toujours avoir à courir après le score. » 

Comment avez-vous vécu le match de coupe face à Marseille ?
D.G. :
« Je l’ai regardé à la télévision avec un ami Suisse. Les matches de coupe sont toujours particuliers, d’autant plus au Vélodrome ! J’y ai déjà joué, et ce n’est jamais facile, surtout lorsque tu encaisses le premier but. C’est vraiment dommage d’avoir perdu aux tirs au but après tout ce que l’équipe avait montré durant la rencontre et les prolongations. Les tirs au but, c’est toujours une question de chance. Mais en ce moment… »

Vous sentez-vous prêt à jouer dimanche contre Toulouse ?
D.G. : « Je ne ressens plus de douleur et oui, j’aimerais bien jouer. Maintenant, il est sûr que je ne suis pas encore à 100 %, mais j’espère que l’entraîneur estimera que je pourrai tout de même apporter quelque chose à l’équipe. »
 
Connaissez-vous un peu cette équipe du Téfécé ?
D.G. :
Je la connais du temps où j’étais à Lille, c’est tout. Sinon, il y a bien Elmander, le Suédois, que j’avais affronté en équipe nationale juniors. C’est un très bon attaquant, très grand, qui sait bien garder le ballon et qui marque aussi facilement. Mais je crois que si on joue comme on l’a fait contre Marseille ou Nancy, nous pouvons réussir quelque chose. De toute façon, on ne peut pas se contenter d’un seul point. Il nous faut plus. Désormais, nous devons aborder chaque rencontre comme si c’était un match de coupe. C’est notre challenge aujourd’hui. »

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