Metz - Clermont, je réserve ma place

« C’est facile de s’intégrer ! »

Arrivé de Grenoble où il portait le brassard de capitaine, Matheus Vivian s’est déjà très vite intégré à sa nouvelle équipe. Souriant et disponible, il espère montrer rapidement ses capacités sur le terrain. Tout en sachant devoir faire preuve de patience.
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Du Brésil, Vivian a conservé un léger accent et le plaisir de parler portugais avec son compagnon de chambre, Cédric Barbosa. Sans oublier, bien sûr, le plaisir du ballon des footballeurs de son pays. De la France, il a déjà adopté beaucoup de choses. A commencer par un vocabulaire et une langue maîtrisés quasiment à la perfection. « Lorsque je suis arrivé en France, il y a un an et dix mois, je ne parlais pas du tout le français et je ne l’avais jamais entendu », explique Matheus Coradini Vivian. On a du mal à le croire, mais il poursuit : « Cependant, j’ai tout de suite eu une vraie envie de m’adapter et de m’intégrer. Vous savez, je suis quelqu’un qui aime vivre pleinement et profiter de tout ce que la vie peut nous apporter. Et la langue est le départ de tout cela. Alors, j’ai commencé par prendre des cours deux à trois fois par semaine, pendant plus d’une année. Au début, c’est un peu énervant car cela ne vient pas tout seul. Mais il faut franchir ce cap. Mon épouse et moi ne voulions pas en rester là. » Cette envie, Matheus la porte en lui, il la porte sur lui. Sur son sourire toujours présent, lors d’une difficile séance d’entraînement comme autour de la table du petit déjeuner ; ou dans ses gestes de franche camaraderie déjà établie avec ses nouveaux coéquipiers.

Tous ne sont d’ailleurs pas complètement nouveaux. Ainsi, sa première année sous les couleurs du GF 38 avait également été la dernière en Isère de Julien François, qui lui avait donc transmis son brassard de capitaine avant de rejoindre les bords de la Moselle à l’été 2006. « A Grenoble, Julien avait été l’un de mes meilleurs amis. Notre amitié se concrétisait même en dehors du football. Aujourd’hui, tout ce qu’on a déjà découvert à Metz, c’est grâce à lui et à son épouse. Ils font beaucoup d’efforts pour nous accueillir et nous intégrer. » Ce qui n’a pas l’air difficile au vu du caractère ouvert du défenseur italo-brésilien. Ayant déjà vécu une année à Francfort, il a eu tôt fait de cerner la ville de Metz et ses habitants. Sous leur meilleur jour ! « J’ai l’impression que Metz est l’intermédiaire entre le sud de la France et l’Allemagne. A Grenoble, les gens sont certes plus souriants au premier abord, mais en même temps il est difficile d’y fixer de vraies amitiés. Au contraire, ce dont j’ai pu me rendre compte ici, c’est que les gens semblent plus sérieux mais nous accueillent d’une façon merveilleuse. J’espère pouvoir nouer de fortes amitiés à Metz. Vous savez, le football sera terminé dans quelques années, alors l’important c’est ensuite de garder quelques amis proches. »

Avec une telle mentalité, son intégration précoce n’a rien d’étonnant. Quelques jours d’entraînement à Metz ainsi que dix jours de stage de préparation ont sérieusement contribué à renforcer les liens au sein de l’équipe. Malgré une charge de travail importante – ou presque, pourrait-on dire, à cause d’une charge de travail importante. « Le stage à Vichy s’est très bien passé, témoigne le néo Grenat. Nous avons beaucoup travaillé mais toujours dans une ambiance positive. Cela se voit, cela se sent qu’il y a quelque chose de spécial dans ce groupe, quelque chose qui vient de l’année dernière. Un peu comme une union positive. Même si on s’est fait mal à chaque entraînement, on savait que c’était pour quelque chose d’important, et cela ne nous empêchait pas de bien rigoler. » Ces quelques journées dans l’Allier ont également permis au défenseur de se faire une idée plus précise du fonctionnement et des méthodes de travail de Francis De Taddeo : « Sa méthode ressemble beaucoup à ce qui se fait au Brésil, notamment en ce qui concerne le volume d’entraînement et son caractère très spécifique, qui fait attention à l’individualité tout en préservant le sens du collectif. J’aime cette façon de travailler car j’y ai été habitué durant toute ma formation au Brésil. » De la Pampa aux côtes de Moselle, n’y aurait-il finalement qu’un pas ? Peut-être pas, et en tous les cas c’est à petites foulées que Vivian compte imposer, en douceur, sa marque sur la formation messine. « Quand on a la chance d’être dans un groupe qui a cette âme, c’est facile de s’intégrer, conclut-il. C’est à nous, les ‘nouveaux’, de faire l’effort et de petit à petit amener notre touche personnelle. J’ai envie de m’intégrer hors et sur le terrain, car c’est pour cela que je suis venu. Mais je sais que cela viendra naturellement ; il ne faut pas précipiter les choses. D’abord, il faut apprendre à connaître les autres, les qualités de chacun. Ensuite, ce sera à moi de donner au groupe un peu de mes caractéristiques propres. » Décidément, ce ne sont pas les recrues de l’intersaison qui vont mettre en péril le bel état d’esprit de l’an dernier…

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