Metz - Clermont, je réserve ma place

« Une multitude de bons souvenirs »

Depuis le doublé Coupe – Championnat réalisé en 2001 avec les 17 ans du FC Metz, Pascal Janin est parti exercer la fonction d’entraîneur des gardiens à Strasbourg puis Brest. Les Messins le retrouvent ce vendredi.
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Pascal, pouvez-vous nous présenter
votre club de Brest et ses ambitions ?

P.J. : « C’est un club qui est monté de
National il y a trois ans. La première saison en Ligue 2 a été
très bonne puisque l’équipe a constamment joué dans
le premier tiers du classement. Cette réussite a suscité beaucoup
d’ambitions mais l’exercice suivant a été décevant.
Après un début correct, nous avons souffert pour finalement sauver
notre tête lors de la dernière journée. Du coup, l’effectif
a été modifié et l’entraîneur a changé.
Nous pensions ainsi insuffler un nouvel élan. Vues les premières
rencontres de championnat, il semblerait que la mayonnaise n’ait pas encore
bien pris. Brest se montre tout de même ambitieux avec la volonté
de rejoindre un jour ou l’autre le plus haut niveau. La loi du sport fait
qu’il n’est pas toujours évident d’atteindre ses objectifs.
»

A Metz, vous étiez en
charge des 17 ans. Entraîner une équipe ne vous manque t-il pas
?

P.J. : « En effet, cela me manque de plus en plus. Lorsque
j’ai commencé à entraîner, j’ai eu en charge
le Centre de Formation du RC Strasbourg durant six saisons. Depuis quelques
temps, je ne dirige plus d’équipes. Aujourd’hui, si mon activité
concerne exclusivement les gardiens, c’est plus le résultat d’un
concours de circonstances qu’un choix délibéré. A
Metz, je me suis régalé puisque je pouvais assouvir mes deux passions,
en m’occupant à la fois des gardiens et des 17 ans. J’avais
le sentiment d’être heureux, de vivre pleinement mon métier.
Je ne dénigre pas le travail avec les gardiens mais j’ai parfois
des éléments tactiques ou de préparation qui me viennent
à l’esprit. Ce sont des choses que j’aimerais continuer de
mettre en place. »

Quels souvenirs gardez-vous aujourd’hui
de votre passage en Lorraine ?

P.J. : « Plein de bonnes choses, car j’ai eu la
chance d’arriver au club lors de ses belles années. Nous avons
connu l’UEFA, la Coupe de la Ligue. J’y ai côtoyé des
garçons très intéressants comme Lionel Letizi puis après
lui Faryd Mondragon ainsi que les jeunes que j’ai vu grandir et qui ont
bien évolué. J’ai une multitude de bons souvenirs. Voir
le club descendre me fait un pincement au cœur car je le connais de l’intérieur.
Je sais combien les gens qui y travaillent sont passionnés. Mais il faut
savoir accepter la loi du sport. »

A Brest, Metz alignera vraisemblablement
plusieurs joueurs que vous avez eus sous votre coupe il y a quelques années…

P.J. : « Je suis content qu’ils aient percé,
cela prouve que le travail effectué avec eux ne leur a pas été
préjudiciable. Je pense qu’un garçon en formation est voué
à évoluer au haut niveau ou non. Lorsqu’on est technicien,
ce que l’on fait peut accélérer sa progression ou la freiner.
Après, différents paramètres entrent en compte : les opportunités
de carrière, la chance, l’hygiène de vie ou le sérieux,
qui font que le parcours d’un garçon varie entre L1 et L2. Mais
celui qui y est destiné fait une carrière professionnelle. J’ai
eu la chance de diriger un groupe de grande qualité, il n’est pas
étonnant de constater aujourd’hui que beaucoup sont passés
à l’étage du dessus. En tout cas, je serai content de les
rencontrer et de les féliciter moi même. »

Quel regard portez-vous sur
l’équipe messine ?

P.J. : « Nous savons qu’elle est bien en place,
organisée pour défendre efficacement. Ils ne sont pas là
pour faire le spectacle mais cette attitude n’est pas critiquable. Lorsqu’on
a, comme eux, la volonté de remonter, il faut prendre des points. Ils
ne sont pas là pour donner des leçons de football mais battre
leur adversaire. C’est à la fin de la saison qu’il s’agira
de faire les comptes et de voir si cette option était la bonne, et si
le groupe était suffisamment talentueux pour parvenir à retrouver
l’élite. »

Le Stade Brestois est lanterne
rouge. La pression commence t-elle à monter ?

P.J. : « Il y en a, mais celle-ci doit être la
même à chaque rencontre. Si nous avions plus de points, nous aurions
quand même ce devoir de battre Metz. Les points ont la même valeur.
Je pense qu’il vaut mieux pour nous rentrer sur la pelouse sans trop penser
au résultat et à ses conséquences, avec la volonté
d’appliquer les schémas de jeu instaurés par l’entraîneur.
J’imagine que le discours du coach demain intégrera cet aspect.
»

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