maximum du côté des Grenats. En tête du championnat depuis
la 8ème journée, ils n’ont plus eu le loisir de défendre
leur statut depuis le passage de la bande à Liebus le 12 janvier. Dans
le vestiaire de Saint-Symphorien, les Messins trépignent. Un sentiment
renforcé par l’accumulation récente de ce que leur coach
appelle aujourd’hui des « facteurs de doute » : Pas de victoire
depuis le 8 décembre, des concurrents qui reviennent dans leur roue,
un changement d’habitudes consécutif au départ de Ludovic
Obraniak et récemment, la défaite en match amical contre Sarrebrück
(2-1).
Première pour Gygax
C’est cet épisode qui a fait déborder le vase en début
de semaine, alors que le réceptacle était fort bien rempli par
les inquiétudes extérieures. « Une forme d’inquiétude
s’était installée artificiellement, explique De Taddeo.
Depuis quelques temps, on entend dire que l’équipe ne tourne plus
bien, que nos concurrents se rapprochent. Tout ceci a agacé les joueurs.
» Du coup, la séance d’entraînement du lendemain
fut précédée d’une petite causerie. « Ils
ont envie de ne pas relâcher la pression qu’ils avaient mise sur
le championnat et qu’ils s’étaient mise sur eux mêmes, ajoute
le coach messin. Le message était : ‘Ok, maintenant la chasse
est lancée, cette deuxième moitié de saison va être
difficile mais nous n’allons pas rester les bras croisés’.
» Saine réaction.
Le Suisse Daniel Gygax, qui effectuera vraisemblablement sa première
sous le maillot messin, constitue l’une des incertitudes à lever. Recruté afin de palier le départ de Ludovic Obraniak,
il n’évolue toutefois pas exactement dans le même registre.
Son adaptation au mode de jeu messin, et vice-versa, revêt une importance
certaine. « Il n’aura pas le même rôle que ‘Ludo’,
prévient De Taddeo. C’est un joueur d’avant poste,
qui évolue plus proche des attaquants, que ce soit derrière eux
ou sur un côté. Pour qu’il puisse exprimer au mieux ses qualités,
il nous faut opérer une réorganisation de l’équipe.
» L’un des objectifs de la rencontre amicale contre Sarrebrück
était évidemment d’insérer Gygax dans le système
de jeu messin. Sur le côté gauche, associé à Leoni,
et parfois dans une position plus avancée, il s’en est plutôt
bien sorti. Reste à mettre à l’épreuve de la compétition
et de la défense brestoise cette solution nouvelle.
Un Stade Brestois requinqué
L’équipe désormais coachée par Pascal Janin, une
vieille connaissance du FC Metz, semble avoir amorcé son redressement.
Elle a, de façon quasi-héroïque, arraché un point
face à Caen (2-2). Avant de prendre la mesure de Bastia de fort belle
manière (victoire 3-1). Au cours de ces deux parties, la recrue offensive
du mercato Jean-Louis Akpa Akpro a trouvé le chemin des filets à
deux reprises. « Il est difficile d’établir un bilan
après deux matches, tempère Janin, d’autant que
nous avons joué deux fois à domicile. Nous avons pris quatre points,
c’est satisfaisant sur le plan comptable. Dans le jeu, il y a eu de belles
choses mais il reste aussi de nombreux domaines à perfectionner. Il faudra
patienter quelques semaines pour pouvoir affirmer que nous sommes en voie de
guérison. » Le coach des Agouazi, Renouard et Béria
lors du doublé Coupe - Championnat en 2001 ne tombera pas dans le piège
de l’autosatisfaction. Ni dans celui qui consiste à préjuger
de l’état de son adversaire : « Metz est loin d’être
en perdition. Une ligne directrice a été fixée en début
de saison et chacun s’y est tenu. Ce n’est que comme cela qu’on
peut obtenir une formation compétitive. Leur classement est le reflet
du travail réalisé et il parle de lui-même. »
Metz est désormais pressé de faire parler le terrain.
Metz - Brest, 23ème journée
de Ligue 2
Stade Saint-Symphorien, vendredi 2 février à 20h30
Arbitre : Monsieur Buquet
Match à suivre en direct sur D!rect FM (92,8 FM)
et sur le FCMetz.com à partir de 20h