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Un bonus pour Delhommeau

L’expérimenté défenseur du FC Metz Pascal Delhommeau a participé à plusieurs finales dans sa carrière. Avec Nantes ou Lorient, il est passé par tous les sentiments. Avant d’affronter Lille, il nous livre ses impressions.
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Pascal, dans quel état
d’esprit êtes-vous avant d’affronter Lille ?

Pascal Delhommeau : « Même si notre adversaire
est actuellement en pleine confiance, c’est toujours une bonne chose de
jouer une équipe de Ligue 1. Peut-être que le match arrive un peu
tôt, étant donné que nous venons juste de reprendre. J’espère
que nous avons récupéré toutes nos forces au cours de cette
semaine et que nous serons prêts au moment d’entrer sur la pelouse.
En tous cas, nous sommes contents de pouvoir défier le LOSC. Même
s’il y a une petite appréhension avant ce genre de rencontre, qu’il
s’agira d’effacer une fois le coup d’envoi donné. »

Vous avez une bonne expérience
de la Coupe. Allez-vous aider les plus jeunes, justement, à lever cette
appréhension ?

P.D. : « L’effectif commence à apprendre
petit à petit à gérer ses émotions. Même si
c’est un match à part, je pense que chacun est conscient de ce
qu’il doit accomplir et de ce dont il est capable. En six mois, certains
ont déjà pu acquérir une expérience suffisante.
Je ne pense donc pas qu’il sera nécessaire pour moi de donner des
consignes ou de rassurer quiconque. »

Que faut-il que vous fassiez
pour parvenir à rivaliser avec cette équipe ?

P.D. : « C’est une formation au top physiquement,
qui met beaucoup d’impact dans les duels. Après, ils ont quelques
individualités capables de mouvements décisifs comme Bodmer, Keita
ou Odemwingie. De plus, ils possèdent désormais une très
bonne expérience du haut niveau avec les rencontres de Coupe d’Europe
qu’ils ont jouées. Pour les inquiéter, il est nécessaire
que nous soyons très solides et prêts athlétiquement pour
faire face à ce bloc. »

Au cours de la phase retour,
cette Coupe de France peut-elle représenter un objectif ?

P.D. : « Ce sont des matches couperet. Je pense plutôt
qu’il faut considérer cela comme un bonus. Et tout donner à
chaque tour pour réussir à passer. A commencer par samedi face
à Lille. »

Vous avez souvent effectué
de bons parcours au sein de ces compétitions à élimination
directe. Quelles sont les caractéristiques qui permettent à une
équipe de durer ?

P.D. : « Avec Nantes, nous avions remporté la
‘Vieille Dame’ deux fois de suite. Et avec Lorient, nous avions
joué deux finales la même saison (ndlr : la Coupe de la Ligue,
perdue face à Bordeaux 3-0 et la Coupe de France, remportée 1-0
face à Bastia). Pour autant, je ne pense pas qu’il y ait des critères
particuliers à remplir pour aller loin dans ces compétitions.
A Nantes, nous pouvions compter sur un bon gardien pour les séances de
tirs aux buts en la personne de Landreau. Il y a aussi une part de chance. La
seule condition essentielle est d’être bien présent à
chaque match et d’aller au bout de son effort. »

Quels sont votre meilleur et
votre pire souvenir de Coupe ?

P.D. : « Le meilleur est le succès avec Lorient.
Le pire est la défaite face à Sochaux avec Nantes. C’est
moi qui ai tiré le dernier penalty, juste après Landreau. Je l’ai
manqué et nous avons perdu dans la foulée. Ce fut très
dur à digérer mais si je dois en retirer un à l’avenir,
j’irai sans hésiter. En Coupe, on ne peut pas se défausser,
il faut aller jusqu’au bout. »

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